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Privatisation: incursion dans un centre de fitness

Plaques de métal sur systèmes hydrauliques, cylindres rotatifs, sonomètres pour mesurer le bruit des  moteurs… Autant d’appareils dont disposent les centres de fitness privés, qui remplaceront ceux de la National Transport Authority d’ici le 16 août.

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Que trouveront les automobilistes dans les centres de fitness privés à partir du 16 août ? Malgré les polémiques entourant la privatisation de ces centres, les trois opérateurs se disent prêts à ouvrir leurs portes à la date convenue. Comment se déroulera un passage chez eux ? De quels équipements disposeront-ils ? Petite visite dans les locaux de SGS, à Forest-Side.

Première surprise : la discrétion des nouveaux appareils. La plupart d’entre eux ressemblent à des plaques de métal rugueuses plantées dans le sol. L’électronique se trouve en dessous, les ressorts et systèmes hydrauliques font leur travail. Étrangement, les installations pour motocyclettes ont une apparence plus moderne que celles pour les voitures.

Sur une plateforme, il faudra pousser la motocyclette. Les roues sont coincées dans une pince. Après l’enregistrement du poids de la moto, le système de freinage est testé grâce à des cylindres rotatifs. Les freins doivent pouvoir arrêter la rotation des cylindres. En face : un écran. Si tout est en ordre, une lumière verte s’affiche.

C’est sur cette plateforme que les motos sont pesées et leurs freins testés.
C’est sur cette plateforme que les motos sont pesées et leurs freins testés.

Gaz carbonique

Les autres appareils sont plus discrets. Pour la hauteur des phares, on utilise une sorte de miroir vers lequel on dirige le faisceau lumineux. Le sonomètre, qui ressemble à un micro, mesurera le bruit du moteur. Et pour mesurer l’émission de gaz carbonique, on utilise un sac de toile pour envelopper le pot d’échappement. Le tout est relié à un écran qui indique le niveau de CO2. « Il faut 15 minutes en tout pour passer la batterie de tests », assurent les employés de SGS.

Pour les automobiles et poids lourds, « c’est plus simple ». Le véhicule traverse un corridor de 20 mètres de long sur une succession de plaques métalliques. Il y a cinq corridors, dont deux pour les poids lourds. La hauteur des phares est alors mesurée à travers le même appareil que pour les motos. Les roues passent sur une plaque qui oscille de gauche à droite. Objectif : tester le « ripage », c’est-à-dire les ressorts. Deux ou trois mètres plus loin se trouve une deuxième plaque à double fonction. Une partie vibre pour tester les amortisseurs ; les cylindres rotatifs testent les freins. Il s’agit de tester le « débalancement » des roues. Les freins de chaque côté doivent être réglés à l’identique. « Sinon, quand on freine, le véhicule peut déraper », explique l’opérateur.

Puis, le véhicule avance encore et se retrouve sur une tranchée. Un opérateur examine l’intérieur, un autre le dessous du véhicule, à l’affût de la moindre fuite. Avant le test des émissions carboniques, une dernière plaque qui teste le « roulement ». « Votre mécanicien tourne la roue manuellement en soulevant le véhicule à l’aide d’un vérin. Ici, c’est hydraulique… » L’inspection est bouclée en 20 à 25 minutes.

Pendant ce temps, l’automobiliste patiente dans un waiting lounge où il peut prendre un café et regarder la télé. Une baie vitrée lui permet de suivre les opérations. L’examen terminé, un message s’affiche à l’écran. S’il est réussi, une vignette autocollante, avec un hologramme, est remise au propriétaire. S’il y a un problème, le chef d’équipe du centre explique à ce dernier en détail ce qui cloche. Il lui faudra alors effectuer des réparations chez son mécanicien.

 

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