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Plaisance : un Sud-Africain interpellé avec 125 boulettes d’héroïne dans son corps

Petrus Johannes Geldenhuys, 65 ans, ressortissant sud-africain, a tenté d’introduire clandestinement de l’héroïne à Maurice.

Une opération menée conjointement par l’Adsu et la CANS à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam, à Plaisance, a permis d’empêcher l’introduction d’une importante quantité d’héroïne sur le marché mauricien. Les agents, aux aguets, scrutaient chaque passager du vol MK 852 d’Air Mauritius en provenance d’Afrique du Sud, dans la soirée du 12 juillet dernier.

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Un exercice de profilage a été mené dans le hall d’arrivée alors que les passagers s’apprêtaient à quitter l’aéroport après avoir récupéré leurs bagages. C’est ainsi qu’un ressortissant sud-africain, Petrus Johannes Geldenhuys, 65 ans, qui présentait un comportement suspect, a été repéré par les douaniers de la Customs Anti Narcotics Section (CANS). Ces derniers, conjointement avec les hommes du Surintendant de Police (SP) Ghoora et de l’ASP Goinden de l’Adsu de l’aéroport, ont interrogé le sexagénaire sur le réel but de sa visite dans le pays.

Comme ses réponses n’ont guère convaincu les agents de l’Adsu, Petrus Johannes Geldenhuys a été soumis à une radiographie dans le bureau de la Customs Anti Narcotics Section. Un exercice qui a révélé la présence de corps étrangers dans ses intestins. Sur place, ce passager a purgé 59 boulettes d’héroïne qu’il cachait dans son corps. Il a ensuite été transféré à l’hôpital Jawaharlal Nehru de Rose-Belle où il a restitué 66 boulettes supplémentaires de drogue. La valeur marchande de l’héroïne saisie est estimée à Rs 16 millions. L’Adsu a démarré une enquête pour tenter de remonter jusqu’à son contact local, qui reste pour l’heure inconnu.

Avant même que les passagers ne débarquent de l’appareil, les douaniers et les limiers de l’Adsu qui travaillent en étroite collaboration, sont déjà mobilisés et sur le qui-vive. Dans cette optique, ils sont déployés à des points stratégiques de l’aéroport et scrutent la liste des passagers, ainsi que leurs origines, entre autres. 

« Se bann ofisie an sivil ki finn swiv enn formasyon lor profiling, setadir zot examinn konportman imin bann pasaze », confie un limier d’expérience de l’Adsu. Aujourd’hui à la retraite, ce dernier a travaillé pendant des années à ce poste. Il ajoute que le rôle de ces officiers est de suivre discrètement la démarche et le comportement des passagers. Ces agents ont été formés aux techniques de profilage. Bien souvent, celui qui transporte la drogue est trahi par son comportement. « Li pou paret lor tansion ek li montre enn nervozite, kan li pe atann so valiz ouswa li fini paret strese », précise notre interlocuteur.

Surveillance renforcée

Ces détails observés sont rapidement communiqués à d’autres agents disséminés à l’arrivée. « Lor kamera osi, bann polisye ek douwanye pe swiv mouvman bann pasaze ki para suspe », indique l’ancien officier de l’Adsu. À l’étape de la récupération des bagages, les moindres faits et gestes sont épiés. Une fois qu’ils s’apprêtent à emprunter le Green Channel (couloir réservé aux passagers n’ayant rien à déclarer), les agents de la douane et la brigade anti-drogue passent à l’offensive. 

Les passagers sont soumis à un interrogatoire ainsi qu’à l’inspection de leurs bagages respectifs aux rayons X.  Selon notre interlocuteur, c’est souvent à ce stade que la dissimulation est découverte, entraînant la saisie des objets illicites.

 
 

 

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