«Au sein du Parti travailliste (PTr), nous croyons qu’aucune élection n’est gagnée d’avance. Donc, il y a un travail à abattre.» C’est ce qu’a déclaré le leader du PTr, Navin Ramgoolam, lors de sa conférence de presse, le mardi 26 septembre, au quartier général du parti, à Les Salines.
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«Nos adversaires ont des moyens financiers considérables. À ceux qui viennent accuser le PTr sur son financement, je leur demande d’aller voir combien d’argent est dépensé actuellement. C’est extraordinaire. Nous n’avons jamais vu de telles dépenses pour une élection partielle», a-t-il ajouté.
L’ex-Premier ministre a aussi fait ressortir que les membres de son parti «essaieront de persuader les électeurs à travers la parole» durant la campagne élection dans la circonscription no.18 [Belle-Rose / Quatre-Bornes]. «Nous privilégieront également le contact directe», ajoute Navin Ramgoolam.
Mais sera-t-il sur le terrain durant la campagne? «Si mo pa lor terin, PTr napa gayn eleksyon. On attendra toutefois le Nomination Day », précise-t-il.
Est-ce qu’un éventuel revers durant cette partielle remettra son leadership en question? «Je crois dans la réalité. We cross the bridge, when we meet the bridge. Pas avant ! Je suis confiant que le PTr remportera cette joute électorale. Jusqu’à maintenant, je n’ai perdu aucune partielle, que je sois dans l’opposition, ou dans le gouvernement», a-t-il ajouté.
En ce qui est de l’enjeu de la partielle, Navin Ramgoolam fait ressortir que ce scrutin donne le départ pour les élections générales. «Les gens verront la différence ! », termine-t-il.
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