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Meurtre de son épouse : Oumesh Bhayraw écope de 30 ans de prison

Oumesh Bhayraw avait fait des aveux dans l’affaire. Il avait expliqué à la police qu’il s’était marié à Anjenee Devi Saroj (médaillon) en 2007

Le verdict est tombé mercredi le 15 décembre 2021, en Cour d’assises. Oumesh Bhayraw, colporteur demeurant auparavant à PlaineVerte, aujourd’hui âgé de 45 ans, a été condamné à purger 30 ans de prison. Il avait plaidé coupable du meurtre sans préméditation de son épouse, Anjenee Devi Saroj Bhayraw, 28 ans. Le crime avait été commis le 2 mai 2018, à Plaine-Verte. 

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La victime est morte après avoir reçu deux coups de couteau à l’estomac. Dans son verdict, la juge Mohana Naidoo a qualifié le crime « d’atroce », puisque la victime a été frappée au thorax et à l’estomac avec un couteau de 30,2 centimètres. Dans sa décision, la juge a relevé que « les homicides commis envers les femmes augmentent de façon alarmante dans notre société et cette Cour ne peut ignorer la haine manifestée par l’accusé envers sa femme. Ôter la vie d’une personne est inacceptable dans une société civilisée », a-t-elle fait ressortir. 

Pour rappel, Oumesh Bhayraw avait fait des aveux dans l’affaire. Il avait expliqué à la police qu’il s’était marié à la victime en 2007. Le couple Bhayraw a trois enfants, soit deux filles et un garçon. En 2016, à la suite d’une dispute entre les conjoints, Oumesh Bhyaraw avait été arrêté. Par la suite, le couple avait vécu séparément pendant sept à huit mois, période pendant laquelle, l’épouse avait vécu avec un autre homme à Goodlands. Mais au fil du temps, Oumesh Bhayraw et sa femme se sont réconciliés. Ainsi, le couple a de nouveau vécu ensemble. Mais dans sa déposition à la police, l’accusé avait soutenu qu’en dépit de leur réconciliation, il y avait des hauts et des bas. Le jour fatidique, la victime lui avait demandé de déposer leur fils à l’école. 

Une dispute avait éclaté après que l’accusé refusa de le faire. La police avait été mandée sur place et avait parlé au couple avant de quitter les lieux. L’accusé disait avoir alors entendu sa femme dire à quelqu’un au téléphone qu’elle « ne pouvait plus vivre avec son mari ». L’accusé avait tenté d’empêcher sa femme de partir. Une altercation s’en était suivie. Par la suite, la victime était tombée au sol et saignait de la bouche. Craignant que sa femme ne le fasse arrêter, puisqu’elle avait déjà obtenu un ordre de protection (Protection Order) contre lui, il s’était rendu à la cuisine, avait pris un couteau et s’était dirigé vers elle. 

Il disait l’avoir supplié de ne pas le quitter, mais la femme resta sur sa position. Pris de colère, il la poignarda de force à plusieurs reprises. En Cour, Oumesh Bhayraw avait soutenu qu’il regrettait son geste. Il avait ajouté avoir consommé de la drogue à partir de 17 ans. « Apre monn arete. Monn al lor metadonn. Sa osi monn arete mo ti tro esklav ar li. » Il avait déclaré que sa femme n’aurait jamais retourné vivre avec lui.

 

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