Les concessionnaires de véhicules neufs et les importateurs de voitures d’occasion importées communiquent chacun sur les nouveaux règlements. D’un côté, on chante victoire, de l’autre, on crie à l’injustice.
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Les concessionnaires de véhicules neufs et les importateurs de voitures de seconde main sont à couteaux tirés. La Motor Vehicles Dealers’ Association (MVDA) et la Dealers In Imported Vehicles Association (Diva) communiquent à tour de rôle à travers des publicités dans la presse.
Les deux associations réagissent à leur manière à l’entrée en vigueur, le mardi 1er novembre, des nouveaux règlements annoncés dans le Budget 2016-17. Il s’agit de la suspension de la taxe carbone et du passage de 25 % à 5 % du taux de dévaluation des autos d’occasion.
La taxe carbone s’appliquait comme malus sur les véhicules les plus polluants et en tant que bonus sur les voitures plus propres. Quant à la nouvelle méthode du calcul de la dépréciation des voitures de seconde main, elle fait automatiquement augmenter leurs prix à Maurice.
Droits d’accises
À souligner également la baisse de 30 points des droits d’accises sur les voitures hybrides et leur abolition sur les autos électriques jusqu’à 180 KW. En bref, certaines voitures neuves voient leurs prix baisser, alors que les véhicules d’occasion importés coûtent plus cher. « Avec l’entrée en vigueur de ce nouveau cadre régulateur, c’est justice qui est faite. Cela fait plus d’une décennie que nous sensibilisons les autorités et le public en général à l’absence d’un level playing field pour les opérateurs du secteur. Outre le fait de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, nous n’avons aucun doute que ce nouveau régime fiscal aura un impact positif sur la vente de véhicules électriques et hybrides à Maurice », explique la MVDA dans un communiqué.
De son côté, la DIVA crie à l’injustice. « Depuis le 1er novembre, vous devez casquer jusqu’à Rs 102 000 en plus, si vous comptez acheter une Toyota Vitz de l’année 2012. Les nouveaux règlements annoncés dans le Budget 2016-17 sont entrés en vigueur le mardi 1er novembre. Et c’est la grogne à la fois chez les consommateurs et les importateurs de véhicules de seconde main. Cause principale de nos griefs : la nouvelle méthode de calcul de la base de dépréciation qui a été ramenée de 25 % à 5 %. C’est totalement injustifié. Il n’y a plus de level playing field. On nous condamne à une morte lente mais certaine », fulmine la Diva dans son communiqué.
En 2015, il y a eu 24 959 nouveaux véhicules vendus, contre 13 475 voitures d’occasion importées, selon Statistics Mauritius.
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