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Licenciement contesté : la mairie de Port-Louis réclame le rejet la demande d’injonction de cinq employés 

La municipalité réfute aussi toute allégation d’irrégularité ou de licenciement abusif.

Le conseil municipal de Port Louis insiste : les cinq travailleurs qui contestent la fin de leur emploi n’avaient « aucun droit à un poste permanent ». C’est ce qui ressort de l’affidavit juré par Bhimraj Dayal, Human Resource Management Officer de la mairie déposé le 11 juillet dernier devant le juge Denis Mootoo. 

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La demande d’injonction a été déposée par Tasmirah Rahmat Baig et quatre autres employés des collectivités locales : Natacha Tesha Perderau, Vimmi Beenyeth, Razia Bibi Nandlall et Azhar Ally Akbar Koylah. Elle vise la Local Government Service Commission (LGSC) ainsi que le conseil municipal de Port-Louis. Ces derniers, cités dans l’affaire comme les défendeurs, se sont opposés à la demande d’injonction et ont présenté chacun un affidavit. La prochaine audience est prévue le 22 août 2025. 

Les cinq demandeurs, représentés par Mᵉ Pazany Thandarayan, visent à empêcher la résiliation de leurs contrats le temps qu’un jugement soit rendu sur la validité de leur embauche et leur licenciement. Dans son affidavit, Bhimraj Dayal soutient qu’ils ont été recrutés « sur une base temporaire journalière ». Il affirme : « L’emploi ne donnait aucun droit à un poste permanent et pouvait être résilié sans préavis ni compensation ».

Selon la municipalité, les plaignants ont été informés par lettre datée du 16 mai 2025 de la fin de leur contrat, avec un préavis d’un mois accordé « à titre gracieux », bien que non obligatoire. Ces points ont été repris par la LGSC dans un affidavit juré par son secrétaire, Angray Kailash Kemchand Roy Jaunky., La municipalité réfute aussi toute allégation d’irrégularité ou de licenciement abusif. Elle affirme avoir agi exclusivement sur la base des pouvoirs de la LGSC et que la décision n’était pas de nature disciplinaire. De plus, elle souligne que les plaignants ont été autorisés à reprendre temporairement leur travail le 16 juin 2025, uniquement pour maintenir le statu quo en attendant les décisions finales de la Cour suprême dans des affaires similaires (Khodadeen, Tailor et Dookhy).

La mairie qualifie la démarche des plaignants d’« abusive et sans fondement légal ». Elle sollicite ainsi à la Cour de rejeter la demande d’injonction « avec frais ».
 

 

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