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Le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie

Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions : le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

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- Kiev exige un "cessez-le-feu" -
La délégation ukrainienne est arrivée sur le site des négociations prévues avec la Russie à la frontière entre l'Ukraine et le Bélarus, pour exiger un cessez-le-feu "immédiat" et le retrait des troupes russes, a annoncé la présidence ukrainienne.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui ne participe pas à ces pourparlers, a appelé les soldats russes à "déposer les armes".

De son côté, Moscou a dit vouloir trouver "un accord" avec Kiev qui soit "dans l'intérêt des deux parties".  

- Intégrer l'UE "sans délai" -
Le président ukrainien a exhorté l'Union européenne à intégrer "sans délai" son pays. "Nous nous adressons à l'UE en ce qui concerne une intégration sans délai de l'Ukraine via une nouvelle procédure spéciale", a-t-il déclaré dans une adresse vidéo.

- Menace nucléaire pour "impressionner" -
Le ministre de la Défense britannique, Ben Wallace, a estimé que la menace nucléaire de Vladimir Poutine avait pour but d'"impressionner" mais ne consitutait pas un "changement significatif" de la stratégie russe en matière de dissuasion.

Ses propos font écho à ceux du Premier ministre Boris Johnson qui a déclaré dimanche que la menace agitée par M. Poutine était une "distraction de la réalité de ce qui se passe en Ukraine", où les forces russes rencontrent "plus de résistance, que ce que s'imaginait le Kremlin".

- Assauts repoussés sur Kiev -
Sur le terrain, l'armée ukrainienne a affirmé avoir repoussé plusieurs tentatives des forces russes de prendre d'assaut les abords de Kiev. La situation dans la capitale, visée dans la nuit par trois tirs de missiles russes, dont un a été détruit, est "sous contrôle", ont assuré les autorités ukrainiennes au cinquième jour de l'offensive russe.

De son côté, l'armée russe a assuré que les civils pouvaient quitter "librement" Kiev, tout en accusant le pouvoir ukrainien de l'utiliser comme "bouclier humain".

- Reprise de Kharkiv par l'armée ukrainienne -
De fortes explosions se sont produites à Kharkiv (nord-est), deuxième ville du pays, dont les forces ukrainiennes ont déclaré avoir repris le contrôle après l'entrée de blindés russes dimanche à l'aube.

- "Suprématie aérienne" de la Russie -
L'armée russe a revendiqué la "suprématie aérienne" sur toute l'Ukraine après la destruction des systèmes ukrainiens Buk M-1, S-300 et de cinq avions de combat.

Elle a également affirmé avoir encerclé la ville de  Kherson (sud, 290.000 habitants) et pris le contrôle de la ville de Berdiansk, sur la mer d'Azov, (110.000 habitants).

L'armée russe a aussi assuré que Moscou "contrôle entièrement la zone entourant la centrale nucléaire de Zaporijié", dans le sud-est.

- Effondrement du rouble -
Le rouble a battu lundi des records historiques de faiblesse face au dollar et à l'euro à la Bourse de Moscou, et les échanges se sont arrêtés car les cours ont atteint quasi instantanément les limites fixées.

- Marchés mondiaux plombés -
Les marchés mondiaux étaient à nouveau largement dans le rouge lundi matin, l'indice européen de référence l'Eurostoxx 50 lâchant 3,18%. 

Les Occidentaux ont pris de lourdes nouvelles sanctions financières contre Moscou: notamment la décision d'exclure de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale.

- Civils tués -
Le bilan du conflit jusqu'ici reste incertain. L'Ukraine a fait état de quelque 200 civils et des dizaines de militaires tués depuis jeudi. Parmi les victimes, 16 enfants.

L'ONU a indiqué lundi avoir enregistré 102 civils tués, dont 7 enfants, et 304 blessés, mais a averti que les chiffres réels "sont considérablement" plus élevés.

L'armée russe a reconnu pour la première fois dimanche avoir recensé des "morts" et des "blessés" dans son invasion de l'Ukraine, sans donner de chiffres.

- Près de 370.000 réfugiés -
Quelque 368.000 réfugiés ont fui les combats en Ukraine depuis le déclenchement de l'invasion russe jeudi, dont plus de la moitié sont entrés en Pologne, et leur nombre "continue à augmenter", selon les Nations unies et les autorités polonaises.

L'UE a dit s'attendre à plus de sept millions de personnes déplacées.

© Agence France-Presse

 

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