Reena, 42 ans, l’ex-concubine de Kunal, dit avoir vécu un véritable calvaire en sa compagnie et regrette de l’avoir connu. Aujourd’hui, si elle savait ce qui l’attendait, elle aurait fait en sorte qu’il ne rentre jamais dans sa vie. « Depuis que j’ai fait sa connaissance, je n’ai connu que larmes et regrets. Séparée et mère de deux enfants issus de son premier mariage, elle rencontre en 2014 Kunal à Rivière-des-Anguilles par le biais d’un ami. Très vite, ils se sont rapprochés et l’amitié s’est muée en amour. Au début, Kunal était quelqu’un de très attentionné et gentil, mais comme le dit si bien le dicton, « he is a devil in disguise », raconte-t-elle.
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En 2015, Reena épouse religieusement Kunal, puis ils vivent ensemble. Au bout de quelques mois après leur union, elle nous explique avoir découvert que Kunal avait des démêlés avec la justice. « J’ai aussi appris qu’il est un récidiviste notoire avec pas mal d’offenses criminelles à son actif. C’était trop tard, mais au nom de l’amour, je l’ai accepté tel qu’il était avec ses défauts et, de plus, je lui ai même apporté mon soutien et mon aide pour le guider dans le droit chemin. Cependant, au lieu d’accepter la main que je lui tendais, il a commencé à s’en prendre à moi. Pa ti capave koze ar li. Li kumence rod largent ar moi et si mo pa ti pe done li, mo ti pe gagne batte », raconte Leena.
Malgré les violents coups et les sautes d’humeur de Kunal, Reena n’a jamais pipé mot au sujet de sa situation et n’a jamais porté plainte auprès de la police. Mais cette mère de famille garde les séquelles de cette violence, comme des marques sur son dos, ses paumes et ses pieds où figurent des cicatrices causées par des brûlures de cigarette. «Li fine bien torture moi ek mo ti peur pou alle la police parski li ena trop mauvais caractere », déclare Reena. Si cette dernière a eu le courage de rompre le silence, c’est parce qu’elle est tombée sur des messages indécents d’une fille et de sa mère. « Dan ene seul la caze li ti pe garde mama ek tifi. Li prend largent avek mwa ek li alle donne sa laba. Mo essaye fine rode sauve mo mariage, mais mo ena ene dignite », dit-elle.
Durant l’année où elle s’est séparée, elle nous explique avoir joué à cache-cache avec Kunal qui l’a constamment harcelée par téléphone. Puis, le 23 mai 2019, son ex-concubin est allé trop loin. « Ce jour-là, aux alentours de 1h00 du matin, il est venu devant ma maison, puis il a brisé la vitre de la fenêtre de la chambre de ma fille et a voulu entrer à l’intérieur. Heureusement, nous avons été protégés par les grilles des fenêtres. Kunal a menacé de mettre le feu à ma maison. J’ai alors téléphoné à la police et à ce moment-là, il a pris la fuite. Mone acepte subir ban ku ar li, mais jamais mo pa pu lais li touche ene brin cheveux mo zenfant », affirme Reena. Cette dernière a consigné une déposition au poste de police de Bambous pour « damaging property et threat » contre Kunal.
Abdool : «Kunal fine bien fer dominer ar mwa…»
Firdos Jahoor, aussi connu comme Abdool, 49 ans, habite à la route Royale, Union Park. Porté manquant depuis le dimanche 9 juin, il a été retrouvé trois jours après à Gris-Gris par la police. Par la suite, il a été admis à l’hôpital Nehru en observation médicale. Abdool revient sur les raisons de sa mystérieuse disparition. Selon lui, il subissait trop de pression de la part de Kunal Ramdoo et à un moment donné, il nous a expliqué qu’il a pris la décision de partir. « Mo la tete trop fatiguer ek mo alle. Mo ti capave fer betise, mai mon pense mo famille », dit Abdool. Ce dernier, qui gagnait sa vie en peignant des voitures, raconte avoir fait la connaissance de Kunal au garage qui venait faire réparer ses voitures chez lui. C’est ainsi qu’ils sont devenus amis. Cependant, à un moment donné, Kunal a refusé de payer et c’est la raison qui a poussé Abdool à refuser d’effectuer des réparations sur ses voitures. « Depi sa, li fine en coler contre mwa ek li commence rane mo la vie amer », explique-t-il.
Abdool allègue avoir été agressé et torturé par Kunal à trois reprises depuis le début de l’année. En janvier 2019, il m’a demandé de venir à sa rencontre dans un campement à Goodlands, car il avait besoin de me parler. « Ene fwa a linterieur, li batte mwa avek ene baton mop. Puis, lin fin dir mwa tir mo linge ek li plonge mo la tete dans piscine pou esaye touf moi ».
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