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Kewal-Nagar : une dame de 58 ans meurt noyée lors d’une séance de prière

Triste fin pour Deoranee Sooknauth. Cette habitante de Kewal-Nagar, Belle-Rive, situé dans l’est, a péri noyée lundi 5 décembre dans une rivière de la région.

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La victime, 58 ans, était seule à faire une séance de prière lorsque le drame s’est produit.

La police de Bel-Air-Rivière-Sèche a ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant ce drame.

Deoranee Sooknauth aurait glissé, car il pleuvait au moment qu’elle trouvait près de la rivière. Elle aurait ainsi perdu l’équilibre et se serait retrouvée dans l’eau, selon les premiers éléments de l’enquête policière.

Deoranee Sooknauth a quitté sa maison vers 7 heures lundi 5 décembre. Elle a informé ses proches qu’elle partait dire des prières près d’une rivière située à l’arrière d’un temple.

En constatant qu’elle tardait à rentrer, ses proches ont décidé d’effectuer une battue dans la région.

C’est ainsi que Ramprakash, frère de Deoranee, a remarqué un corps qui flottait dans la rivière. Pour lui, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait là de sa sœur ; il avait reconnu les vêtements qu’elle portait.

Ramprakash s’est jeté dans la rivière. C’est au bout d’une quinzaine de minutes qu’il est parvenu à ramener le corps de sa sœur sur la berge. Il a tenté de la ranimer, mais elle était déjà décédée.

Sans perdre de temps, Ramprakash a prévenu la police de Bel-Air-Rivière-Sèche. Des policiers sont arrivés sur place. Le cadavre a été transporté à la morgue de l’hôpital Victoria pour les besoins d’une autopsie.

Ramprakash a expliqué aux enquêteurs que sa sœur Deoranee avait l’habitude de rendre à cette rivière pour dire des prières : 

«Avant de quitter la maison, elle m’a informé qu’elle partait à la rivière pour une séance de prière. D’habitude, elle rentrait après une demi-heure, mais ce lundi 5 décembre elle tardait. “Mo finn al rod li kot la rivier ek laba monn trouv li dan delo"», a-t-il dit dans sa déposition à la police.

Ramprakash a aussi expliqué aux enquêteurs que sa sœur suivait des traitements avec une psychologue à l’hôpital de Flacq depuis cinq mois : 

«Ma sœur était célibataire et elle souffrait des troubles mentaux. Elle disait beaucoup de prières et avait l’habitude de se rendre à cette rivière pour des rituels. Je ne sais pas comment elle s’est retrouvée dans l’eau», a dit Ramprakash aux enquêteurs.

Ellvina Nallan

  • LDMG

 

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