Le bilan est lourd et le constat accablant. Pendant les fêtes, les inspecteurs du service sanitaire du ministère de la Santé ont effectué des descentes et fermé certains commerces. Cette année, ils ont changé d’approche...
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«Les commerces de nourriture qui opèrent dans l’illégalité et les mauvaises pratiques ont lieu après les heures de bureau. C’est à ce moment que nous avons agi », explique Prem Boolaky, Director of Public Health and Safety.
Du 20 au 31 décembre, les inspecteurs ont sillonné le pays à partir de 17 heures. Des opérations crack down ont été mises sur pied pour traquer les activités illégales après les heures. Pendant cette période, 399 inspections ont été effectuées dans les commerces : restaurants, marchands de rues et food trucks, entre autres.
Des établissements, constitués majoritairement de « snacks » et de points de ventes ambulants ont écopé de Prohibition orders. Ce qui signifie qu’ils ont dû mettre fin à leurs activités immédiatement. Selon le service sanitaire, seize établissements ont été contraints à fermer. Les entraves aux règles sanitaires et à la Food Act étaient trop graves pour les autoriser à poursuivre leurs opérations. Ces établissements constituaient un sérieux danger pour la santé des clients. Cependant, dépendant de la gravité des délits, le service sanitaire décidera si le permis d’opération de certains sera, à nouveau, émis ou si les établissements devront fermer définitivement.
Par la même occasion, le service a pris en contraventions 46 points de vente pour non-respect de la Food Act. 66 kg d’aliments et 46 litres de boissons ont été saisis, car ils avaient été contaminés ou leurs dates de péremption étaient dépassées.
Les inspecteurs ont aussi émis 312 improvement notices, du 20 au 31 décembre. Ces notices mettent en garde des commerçants et leur demandent de se conformer aux normes. Ils disposent d’un délai pour le faire. Ces avertissements concernent surtout les pratiques telles que : le nettoyage des équipements, l’utilisation de matériel non conforme ou des installations contraires aux règles d’hygiène.
Prem Boolaky fait observer qu’en décembre, une demi-douzaine de jeunes filles ont été empoisonnées après avoir consommé du poisson. Il ajoute que tous les ans, 600 000 personnes dans le monde tombent malades après avoir ingurgité de la nourriture contaminée. De ce nombre, 420 000 meurent, en moyenne, dont 125 000 enfants en bas âges.
La campagne pour obliger les commerçants à respecter les règles sanitaires se poursuivra. À partir de la semaine prochaine, ce sont les marchands de plages qui seront visés. « De la nourriture est préparée et vendue, sur les plages, sans respecter les normes sanitaires, il faut que cela cesse », indique le director of Public Health and Safety. Il ajoute que son service fait beaucoup d’effort pour se conformer aux normes internationales et pour pousser les commerçants à en faire autant.
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