À Flacq : Raj Dayal confiant de retrouver son poste de ministre

L’ancien ministre de l’Environnement était présent à l’inauguration du service de réanimation néonatale de l’hôpital de Flacq le mercredi 20 décembre. Raj Dayal s’est dit confiant de retrouver son poste de ministre, précisant que tout le monde sait que les accusations qui pèsent contre lui ne sont pas fondées.

Démis de ses fonctions il y a 18 mois à la suite d’une allégation de pot-de-vin pour l’achat de bal kouler en marge des célébrations de la fête Holi en mars 2016, Raj Dayal n’a pas caché sa tristesse de ne pas avoir pu travailler comme il l’aurait souhaité.

« C’est triste que je n’ai pas pu donner satisfaction au public et à ceux qui ont voté pour moi pour que je sois ministre. Maintenant que je ne suis plus ministre, je ne peux pas fonctionner », a-t-il expliqué.

Durant son intervention, il a rappelé qu’il est sorti en tête de lice lors des élections générales de 2014. Ce qui le conforte dans le fait qu’il sera de retour comme ministre. « Je serai de retour au Cabinet pour faire ce que je voulais faire et que j’ai promis de faire », a-t-il martelé.

Raj Dayal est accusé d’avoir réclamé une contribution financière à l’homme d’affaires Patrick Soobhany pour l’achat de 50 sacs de poudre de couleurs pour la fête Holi dans sa circonscription de Flacq/Bon-Accueil.

Une unité pour sauver les bébés prématurés

« 80 % des admissions dans le département de réanimation néonatale concernent les bébés prématurés. » C’est ce qu’a révélé le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, le mercredi 20 décembre à Flacq.

Pas moins de 2 201 bébés nés prématurément ont été admis aux unités de réanimation néonatale. Ce qui représente, selon le ministre, un taux de 17,3 % sur le nombre total des naissances dans les différents hôpitaux du service public (Victoria, SSRNH et Jawaharlal Nehru). Selon le Health Statistics Report de 2016, le taux était de 17,2 % l’année dernière. Depuis 2010, il oscille entre 17 % et 17,5 %.

Anwar Husnoo a souligné l’importance d’une telle unité dans chaque hôpital afin de sauver la vie des bébés qui naissent avant terme. « La Neonatal Intensive Care Unit peut éviter bien des séquelles à ces bébés à l’avenir », a conclu le ministre.