
Un vol d’une rare lâcheté a secoué Fond-du-Sac cette semaine. Un garçon de huit ans, qui rentrait seul de l’école, a été dépouillé en pleine rue par sa propre voisine. Cette dernière, arrêtée dès le lendemain, a reconnu les faits et a été condamnée en moins de 24 heures.
Publicité
Il marchait seul, cartable sur le dos, argent en poche pour acheter ses fournitures scolaires. Mais le mardi 22 juillet 2025, à Fond-du-Sac, son trajet a été interrompu net. Sa voisine Rouma S., âgée de 40 ans, l’a stoppé, fouillé, puis s’est enfuie avec ses Rs 450. En moins de 24 heures, l’affaire était classée.
La suspecte a été arrêtée. Elle a avoué. Elle a été jugée puis condamnée. Elle a écopé d’une amende de Rs 1 150. Elle a pour obligation de faire preuve de bonne conduite pendant une année, sous peine de devoir passer six mois en prison.
Il était environ 17h30 quand l’enfant, élève du primaire, marchait sur Shakespeare Road avec en poche les Rs 450 que lui avait données sa mère pour acheter des fournitures scolaires. Dans son récit recueilli par les policiers en présence de sa mère, Rouma S. l’a accosté.
« Elle m’a demandé si j’avais de l’argent. J’ai dit non. Mais elle a mis sa main dans ma poche et a pris mes sous. Après elle a couru », a expliqué l’enfant, bouleversé, aux policiers. L’affaire a été traitée avec diligence par la Criminal Investigation Division de Pamplemousses.
Dès le lendemain matin, une descente a été organisée à Shakespeare Road. C’est là que Rouma a été arrêtée. Elle a rapidement avoué avoir volé de l’argent à l’écolier. Mobile évoqué : un besoin d’argent pressant, selon ses dires.
En quelques heures, la suspecte a été déférée devant le tribunal de Pamplemousses, où une accusation formelle de vol (larceny) a été déposée contre elle. Le magistrat a été très critique au moment de prononcer la sentence.
Dans le quartier, l’affaire a suscité l’indignation. « Cette femme n’a jamais montré de signes de violence. Mais voler un enfant est inacceptable. Il risque d’être traumatisé à vie », confie une habitante sous le couvert de l’anonymat. Quant à la mère du petit, elle parle d’une trahison car la suspecte connaît son fils et lui dit bonjour tous les jours.

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !