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En instance de divorce : un policier agresse son épouse et sa belle-mère

La victime et sa mère.

Trishna (prénom fictif), 30 ans, vit dans la peur. Cette habitante de Flacq, mariée civilement depuis trois ans, a demandé le divorce. Ce qu’a du mal à accepter son époux, un policier. Vivant séparément, celui-ci a débarqué à son domicile, jeudi aux petites heures, en passant par une fenêtre. Elle a reçu un coup de tasse sur la tête. Sa mère a aussi été malmenée. Les deux ont dû être hospitalisées.

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«Zordi mo pou touy twa ». Ces mots ne cessent de raisonner dans la tête de Trishna. Elle ne pensait pas que son histoire d’amour allait un jour virer au cauchemar. Cela fait neuf ans qu’elle a fait la connaissance de Jay (prénom fictif). « Nous avions une amie en commun. Nous sommes devenus très proches », explique-t-elle.

Il y a trois ans, le jeune couple décide de s’unir. « Nous nous sommes mariés civilement. Toutefois, nous vivons chacun de notre côté. Il venait chez moi et inversement. Nous attendions de nous marier religieusement pour habiter sous le même toit », explique Trishna.

Cependant, elle a fini par découvrir le véritable caractère de son époux. « Il se disputait souvent avec moi et me frappait lorsqu’on se voyait », poursuit-elle. Situation qu’elle n’a jamais osé dénoncer à la police. Puis, elle a pris la décision de se séparer de Jay. « Au départ, il avait accepté qu’on divorce », dit-elle. Mais au fil des mois, ce dernier aurait changé d’avis. « Kan mo koz ek li se zis lor divors, me li arsel mwa lor watsap. Monn bizin blok li ».

Jeudi, vers une heure, elle a été tirée brusquement de son sommeil. « Monn tann enn tapaz. Ler mo leve, mo trouv par la fenet enn dimounn ki pe louk mwa ». Elle a sursauté de son lit et a alerté sa mère. « Monn kryer mo mama. Kann linn vini linn alim la limierr. Lerla monn al trouve mo misie sa. Pena baro. Linn nek ena pou pass par la fenet li rant dan mo lasam. Nounn demann li ki li pe fer. Li dir li pou koz ar mwa. Li demann mwa kifer monn blok li lor watsap. Linn komans menas mwa », poursuit-elle.

De peur qu’elle ne se fasse agresser, celle-ci s’est sauvée pour prendre refuge dans sa salle de bains. « Linn swiv mwa dan la sal de bin. Monn telefonn la polis. Linn resli ouver laport », explique-t-elle. Avec sa mère, elles ont alors essayé de s’échapper de la maison. « Il a pris la clé et nous a empêchées de sortir. Il a aussi arraché le cellulaire de ma mère », raconte Trishna.

Son époux, soutient-elle, l’a rouée de coups.  « Linn donn mwa koud pwin lor mo figir. Ler mo mama inn vinn defann mwa, linn tap li enn kou. Mo mama inn blese lor so koud », ajoute-t-elle. « Mo pou fini touy twa zordi », devait lancer ce dernier à son encontre. Elle s’est rendue dans la salle à manger, « linn kraz bann ver e linn pran enn tass linn kass sa lor mo latet ».

Pour fuir, Trishna n’a pas eu d’autres choix, « monn oblize pass par la fenet pou demann led », lâche-t-elle. Entre-temps, l’époux a pris la fuite. « Mo figir ti deforme ek so bann kou », relate-t-elle.

En compagnie de sa mère, elles se sont rendues au poste de police de Flacq pour consigner une déposition contre leur agresseur présumé. Elles ont reçu des soins à l’hôpital Bruno Cheong, Flacq. La jeune femme s’est procuré un <interim protection order>. L’époux devra bientôt être interrogé sur cet incident.
 

  • LDMG

 

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