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Élections générales en novembre : une option de plus en plus privilégiée 

Les élections générales fin août semblent improbables. Des sources proches du Sun Trust laissent entendre que l’option qu’elles se tiennent en novembre est de plus en plus privilégiée, avec une possible dissolution de l’Assemblée nationale début octobre, avant l’élection partielle dans la circonscription n° 10 programmée pour le 9 octobre. Si l’option se confirme, la campagne électorale sera courte. 

Dans les milieux proches du Sun Trust, on confie qu’on se dirige vers des élections générales vers début novembre 2024. On y penche d’ailleurs sérieusement pour une dissolution de l’Assemblée nationale début octobre, avant la tenue de l’élection partielle au n° 10 (Montagne-Blanche/GRSE) programmée pour le 9 octobre. Celle-ci avait été provoquée par la démission de l’ancien ministre Vikram Hurdoyal comme député de cette circonscription le 13 février. 

Si cette option d’élections générales vers début novembre est maintenue, la campagne électorale sera courte. Selon la loi, le délai le plus court entre le  moment de la dissolution et la date des élections générales est d’un mois seulement. Pour rappel, les électeurs avaient été rappelés aux urnes le 7 novembre 2019. 

Cette option, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, l’avait déjà suggérée à plusieurs reprises, y compris dans un passé récent. Lors de la dernière réunion du comité central du Mouvement socialiste militant (MSM), au bâtiment du Sun Trust, à Port-Louis, le 6 juillet dernier, il avait d’ailleurs confié aux membres que le gouvernement « complétera son mandat ». 

La possibilité de tenir des élections générales fin août – la date du 22 août circulait il y a quelques semaines – se réduit de jour en jour. Avec l’installation d’Adrien Duval, jeudi, au poste de Speaker, l’Assemblée nationale ne pourra pas partir en vacances dans l’immédiat. 

Selon nos recoupements, trois séances figurent encore au programme. La prochaine est prévue ce mardi 23 juillet 2024, ce qui exclut de facto la date du 22 août. Car entre le « Writ of Elections », le « Nomination Day » et les autres procédures inscrites dans la loi, il faut au moins un mois et jusqu’à un maximum de 145 jours après la dissolution de l’Assemblée nationale. 

Période pas propice

Deux textes de loi figurent à l’agenda de cette séance-là : le Maurice Stratégie Board Bill et surtout le Finance (Miscellaneous Provisions) Bill. Ce dernier prévoit l’amendement de plusieurs dizaines de lois pour permettre l’implémentation des mesures présentées par le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, dans le Budget lu le 7 juin dernier au Parlement. 

À partir de la mi-septembre, et ce pour une quinzaine de jours, la période n’est pas propice à des élections générales, selon le calendrier hindou. Aussitôt cette période terminée, ce sera la période de Durga Puja, une des principales fêtes annuelles de la communauté hindoue. Selon un responsable de la Mauritius Sanatan Dharma Temples Federation, elle s’étend du 3 au 12 octobre. 

L’Assemblée nationale sera automatiquement dissoute le 21 novembre, sauf si le gouvernement décide de le faire avant cette date. S’il retient cette option, l’élection partielle au n° 10 devra avoir lieu. Mais ce sera pour élire un député qui ne siégera probablement pas à l’Assemblée nationale pour cause de vacances parlementaires. Dans ce cas, selon les dispositions de la loi, le gouvernement pourra jouer aux prolongations jusqu’au mois d’avril 2025.

 

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