Les cours en présentiel reprennent le 2 février prochain. Le respect des gestes barrières est d’une grande importance. Les éducateurs, qui se préparent pour cette rentrée, livrent leurs avis.
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Une salle de classe accueille en moyenne 30 à 40 élèves. Les gestes barrières sont essentiels pour éviter la contamination à la Covid-19. Au primaire, Vishal Baujeet, de la Government Teachers Union (GTU), assure que l’école prend toutes les dispositions afin d’assurer une reprise des classes dans les meilleures conditions. « Le matin, il y aura la prise de température et le gel hydroalcoolique à l’entrée de l’école. Une classe sera aménagée pour accueillir les cas positifs à la Covid-19 pendant les heures d’école. Les enseignants s’assureront du port du masque correct en classe. Les pauses et la récréation seront alternées. Si tout le monde fait un effort, on surmontera la situation afin d’assurer une continuité pédagogique. »
Et Vishal Baujeet d’insister : « il y a un monde de différence entre les cours télévisés et les cours en présentiel. Les enfants doivent profiter de l’environnement scolaire pour leur développement intégral. Ainsi, ils doivent retourner à l’école pour mieux se préparer aux examens nationaux, qui se tiendront dans les prochains mois. »
Dr Jimmy Harmon, directeur adjoint et responsable du secondaire du Service diocésain de l’Éducation catholique (Sedec), soutient que la distanciation physique avec la rentrée des classes pour tout le monde sera difficile à respecter, mais pas impossible. « Les établissements prendront les dispositions nécessaires. Nous serons tout de même avec une population estudiantine et un personnel majoritairement vacciné. De plus, le port du masque sera toujours en vigueur. Donc, we will manage. »
Il espère, toutefois, que les classes de Physical Education seront à nouveau permises. « Cette activité a été complètement bannie. Or, le sport aide à combattre la Covid-19 et les variants. Nous ne mettons pas suffisamment l’accent sur le sport. De même que les classes de performing arts (théâtre et autres) qui sont aussi importantes. » Ainsi, il lance un appel au gouvernement pour encourager et donner du support aux salles de gym du pays pour que chaque citoyen puisse bénéficier des facilités sportives.
Le président de l’United Deputy Rectors and Rectors Union, Harrish Reedoy, confie que dans une classe de 30 à 40 élèves, la distanciation sociale n’est pas possible. Mais, pour lui, ce qui est important, c’est que les élèves portent un masque tout le temps, qu’il y ait une bonne aération dans les salles de classe et que les élèves ne partagent pas leur papeterie et leurs aliments, surtout les bouteilles d’eau et de jus. Les élèves doivent aussi éviter de se regrouper pendant la récréation. « La plupart des élèves et le personnel du secondaire sont désormais vaccinés, donc la propagation du virus est presque minime. »
Yugeshwur Kisto, le président de la Government Secondary School Teachers Union (GSSTU), souligne que dans la majorité des cas, les classes sont bondées, avoisinant le seuil de 40. « Je vois mal comment la distanciation physique sera maintenue dans un périmètre si restreint. Même si les temps de pause-déjeuner et de récréation ont été échelonnés, c’est difficile de faire maintenir une distanciation requise dans la cour des établissements scolaires ». Les enseignants attendent de recevoir une circulaire du ministère de l’Éducation pour en savoir davantage sur cette rentrée du 2 février.
Au niveau du ministère de l’Éducation, une source nous assure que la question sera adressée au département du Health & Safety du ministère.
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