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Déversement d’huile dans le sud-est : l’acte criminel confirmé, des arrestations imminentes

huile

Au ministère de l’Économie océanique, on ne parle ni d’acte de « vandalisme » ni de « mesquinerie ». Mais bel et bien de « complot ». D’ailleurs, des arrestations ne sauraient tarder, apprend-on de source policière, après que la présence de « tar balls » a été détectée dans le lagon du sud-est, mardi 6 juillet.

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Une enquête minutieuse est menée sur le terrain depuis cette découverte. C’est la Criminal Investigation Division (CID) de Mahébourg qui en a la charge, suivant la déposition des responsables du ministère. Et les autorités, selon nos recoupements, seraient en possession de « preuves troublantes » confirmant la thèse du déversement criminel. 

Le ministère serait notamment en présence d’images incriminantes des suspects pris « la main dans le sac ». D’ailleurs, mardi soir, la présence de certaines personnes sur les lieux de la découverte des boules d’huile n’a pas échappé à la vigilance des fonctionnaires qui assuraient une surveillance discrète. Et depuis mercredi, la police visionne des images des caméras CCTV présentes sur les plages, dans les campements et celles des caméras Safe City pour confirmer certains éléments. 

Une certitude à ce stade, l’huile a bel et bien été prélevée du lagon du sud-est entre août et décembre 2020. Il s’agit d’une « vieille » huile qui a été stockée et déversée en début de semaine. Tout laisse penser que des fûts d’huile lourde ont été cachés lorsque les côtes subissaient un nettoyage intensif en 2020. Ceux-ci ont vraisemblablement été stockés par des personnes présentes lors des travaux de nettoyage et qui ont eu accès aux conteneurs d’huile pompée de la mer.

Très vite, l’hypothèse que les « tar balls » détectés mardi proviendraient de l’épave du MV Wakashio a été écartée. Primo, le courant pousse vers le nord et vers la baie de Grand-Port, alors que les traces d’hydrocarbure ont été retrouvées plus au sud, dans les parages de Blue-Bay et Pointe-d’Esny. Deuxio, les techniciens du ministère de l’Économie océanique confirment que la totalité de l’huile du MV Wakashio a été pompée. Il est donc impossible que ces résidus proviennent de l’épave qui git toujours sur les récifs. 

À jeudi après-midi, les résultats des prélèvements sur des poissons des lagons avoisinants n’étaient toujours pas connus. 

 

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