
La brigade antidrogue de Rose-Belle a mis au jour un réseau structuré de trafic de psychotropes. Tout a commencé lorsque les limiers, sur le terrain, ont été informés de la vente libre de ces comprimés, pourtant strictement régulés par le Pharmacy Board, sur le marché de la toxicomanie. Plusieurs individus ont été placés sous surveillance discrète.
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Le mardi 20 mai, l’un des premiers maillons du réseau est coffré. Il s’agit de Haashim T., 31 ans, habitant de L’Escalier. Lors d’une fouille, les enquêteurs découvrent en sa possession 264 comprimés de psychotropes et Rs 5 275, soupçonnées de provenir de cette activité illicite.
Souhaitant remonter à la source, l’Adsu poursuit ses investigations. Dès le lendemain, mercredi 21 mai, Sahedoolah P., 35 ans, cuisinier domicilié à Rose-Hill, est à son tour arrêté. Sur lui : 241 comprimés de psychotropes et Rs 13 600 en liquide. Se faisant passer pour des clients potentiels, les policiers de l’Adsu pénètrent dans une pharmacie située dans un faubourg de Rose-Hill. Ils y arrêtent deux nouvelles suspectes : une pharmacienne, Shahnaz B., 34 ans, et une jeune doctoresse, Shavi R., 24 ans.
Elles font face à une accusation de « Drug Dealing to wit Facilitating Drug Offences ». Les enquêteurs saisissent Rs 105 000 dissimulées dans une boîte, Rs 17 000 supplémentaires, ainsi que 60 comprimés de Xanor et 60 de Lycra. Le registre de vente de psychotropes, lui, s’est révélé non conforme.
Mais coup de théâtre. Le vendredi 23 mai, les deux femmes sont présentées devant la cour de Rose-Hill. Malgré l’objection de la police, elles obtiennent une libération conditionnelle rapide. Une décision qui fait grincer des dents aux Casernes Centrales.
Car pendant ce temps, Haashim T. et Sahedoolah P., les premiers suspects arrêtés, restent en détention.

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