Décès de Pravin Kanakiah : les enquêteurs s’intéressent à l’entourage de la victime 

Trois jours après la mort du fonctionnaire Pravin Kanakiah, 38 ans, plusieurs questions restent en suspens. Le corps de ce dernier a été repêché à Bain-des-Négresses, La Roche-qui-Pleure. Les limiers de la CID de la Southern Division, de même que les enquêteurs de la Major Crime Investigation Team (MCIT) sont déterminés à comprendre comment le drame s’est déroulé. Ils s’intéressent à son entourage.

Les limiers veulent d’abord connaître le déroulement de cette journée du jeudi 10 décembre. Pour cela, les enquêteurs ont débuté avec l’audition de ses collègues. Les proches de la victime, après cette dure épreuve, devront également fournir des précisions sur le comportement de Pravin Kanakiah dans son milieu de travail et en dehors. Les officiers de la CID de Souillac ont entendu un policier. Ce dernier serait l’une des dernières personnes à avoir vu la victime dans la région de La Roche-qui-Pleure.

Selon le policier, il était parti faire son jogging habituel quand il aurait aperçu Pravin Kanakiah qu’il ne connaît pas. Mais, à ce moment-là, il n’avait pas l’air en détresse. Les policiers veulent également retrouver la personne qui avait alerté la garde-côte par un appel, indiquant qu’il y avait le cadavre d’un homme à la mer. Les éléments de la garde côtière se sont rendus sur place pour repêcher la victime. L’audition de cette personne pourrait permettre aux enquêteurs d’avoir plus d’éclaircissements.

Autres éléments cruciaux dans cette enquête, les images des caméras CCTV. Celles des caméras de surveillance des commerces des alentours seront aussi visionnées en espérant qu’elles apporteront plus de réponses. Comment Pravin Kanakiah s’est-il déplacé pour se retrouver à la Roche-qui-Pleure ? Lundi, des limiers de la police criminelle de la Southern Division se sont rendus sur le lieu du drame. Ils ont effectué une battue à la recherche d’indices. Le cellulaire de la victime n’a pas encore été retrouvé.

« Nous ne nous sommes jamais rendus à La Roche-qui-Pleure ou à Gris-Gris », précise Reshmee, la veuve de la victime qui espère avoir des réponses. Pour la famille Kanakiah, le jeune père de famille n’aurait jamais commis un acte de désespoir. « Il avait tout organisé. Il avait déjà programmé ses congés dans quelques jours car notre fils sera en vacances. Il avait prévu de passer du temps avec lui. Il a garé sa voiture comme d’habitude pour aller travailler et devait revenir la prendre », ajoute la jeune femme. Mais, son époux n’est jamais revenu.