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De l’école primaire à l’université : l’intelligence artificielle trace sa route dans le système éducatif 

L’intelligence artificielle au service des écoles.

L’intégration de l’intelligence artificielle dans l’enseignement mauricien franchit un nouveau cap. Du primaire au supérieur, les autorités accélèrent la transition numérique avec des directives claires, des modules obligatoires et un encadrement rigoureux. Objectif : faire de l’IA un levier d’apprentissage efficace, inclusif et durable.

L’intelligence artificielle transforme le paysage éducatif. Déjà utilisée au secondaire et dans l’enseignement supérieur, elle s’apprête à faire son entrée dans le cycle primaire, dans une logique d’acculturation graduelle.

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L’IA s’impose progressivement dans le secteur éducatif, transformant les méthodes d’enseignement et d’apprentissage. Si elle offre des opportunités prometteuses, elle soulève également des défis majeurs qui nécessitent une réflexion approfondie.

Au niveau de l’enseignement, ceux concernés soutiennent que l’IA leur est un soutien précieux. Le Dr Manoj Sunassee, membre exécutif de l’United Deputy Rector and Rector’s Union précise que : « pour les enseignants, l’IA peut simplifier leur quotidien en automatisant des tâches répétitives comme la correction des copies, la planification des cours ou la génération d’exercices personnalisés. Grâce à des outils adaptatifs, elle permet d’identifier les difficultés des élèves et de proposer des ressources ciblées. Ainsi, les enseignants peuvent consacrer plus de temps à l’accompagnement individuel et à l’innovation pédagogique. »

Au niveau des apprenants, toujours selon le Dr Manoj Sunassee, l’IA facilite la résolution de problèmes en offrant des explications instantanées, des tutoriels interactifs et des parcours d’apprentissage sur mesure. « Les plateformes intelligentes analysent les forces et les faiblesses de chaque élève, permettant un enseignement différencié. De plus, l’IA élargit l’accès aux connaissances en proposant des alternatives aux ressources traditionnelles, rendant l’éducation plus inclusive. »

Il est d’avis que l’IA pourrait transformer l’éducation en profondeur, remplaçant certains supports classiques par des solutions numériques avancées. Cependant, il estime que cette transition ne doit pas se faire au détriment de l’humain. « Si l’IA excelle dans le développement cognitif, elle ne peut remplacer les dimensions sociales, émotionnelles et motivationnelles, essentielles à l’épanouissement des apprenants. L’IA s’impose rapidement dans les salles de classe, promettant une révolution pédagogique. Pourtant, derrière les avantages évidents se cachent des risques majeurs qui pourraient, à terme, dénaturer le processus éducatif. »

Dangers

Un des plus grands dangers de l’IA réside dans sa capacité à remplacer progressivement les interactions humaines. Les chatbots et les tuteurs virtuels, aussi performants soient-ils, ne pourront jamais comprendre les émotions, les angoisses ou les motivations profondes des élèves. Le Dr Manoj Sunassee fait ressortir que l’éducation ne se résume pas à la transmission de connaissances : elle repose sur une relation de confiance et d’échange qui risque de disparaître au profit de machines froides et impersonnelles.

« Les algorithmes de l’IA fonctionnent à partir de données existantes, ce qui les pousse à reproduire des schémas standardisés. Le risque ? Une éducation uniformisée, où la créativité et l’esprit critique sont étouffés au profit de réponses préprogrammées. Les élèves pourraient perdre leur habileté à penser par eux-mêmes, se contentant de recracher des solutions toutes faites proposées par des intelligences artificielles. Si l’IA peut sembler un outil démocratisant, elle pourrait en réalité creuser les inégalités. Les écoles les plus riches auront accès aux technologies les plus avancées, tandis que les établissements défavorisés seront laissés pour compte. De plus, les élèves ne disposant pas d’une connexion internet ou d’outils performants à la maison se retrouveront doublement pénalisés. »

Dr Manoj Sunassee ajoute qu’avec l’IA qui est capable de résoudre des problèmes complexes, de rédiger des dissertations ou même de générer des analyses littéraires, les élèves pourraient être tentés de déléguer leur réflexion à la machine. À force d’utiliser des correcteurs automatiques ou des outils de traduction, les apprenants risquent de perdre leur maîtrise de l’orthographe, de la syntaxe ou des langues étrangères.

L’IA repose sur des données massives, souvent collectées sans transparence. Qui garantit que les algorithmes ne véhiculent pas des biais culturels, politiques ou sociaux ? Les élèves pourraient être influencés par des contenus orientés sans même en avoir conscience. Pire, l’essor des deepfakes et des informations trompeuses rendra de plus en plus difficile la distinction entre le vrai et le faux.

Un avenir à risque

Le Dr Manoj Sunassee souligne que l’IA dans l’éducation n’est pas une simple innovation : c’est un bouleversement qui pourrait altérer durablement notre rapport au savoir. Sans une régulation stricte et une réflexion approfondie sur ses impacts, nous risquons de sacrifier l’humain au profit de l’efficacité technologique. Il se demande si l’école de demain sera encore un lieu d’émancipation… ou simplement une usine à former des consommateurs de données.

Il est important de trouver un équilibre, selon notre interlocuteur. L’IA dans l’éducation est une opportunité formidable, à condition de l’utiliser avec prudence. « Les enseignants, les apprenants et les décideurs politiques doivent veiller à ce que son usage respecte l’éthique, préserve l’humanité et favorise un développement holistique. Sinon, en voulant robotiser l’enseignement, nous risquons de perdre ce qui fait de nous des êtres humains : notre capacité à penser, à ressentir et à interagir authentiquement. » 

Prudence 

Le ministère de l’Éducation ambitionne d’intégrer l’IA pleinement dans les écoles du pays, mais des professionnels du terrain appellent à la prudence. 

« C’est une très bonne initiative de la part du ministère de mettre en place l’IA dans les écoles. Mais est-ce qu’au niveau secondaire à Maurice, ce n’est qu’une proposition ? », s’interroge Kristen Nallan, enseignant à l’école internationale Le Bocage. Il s’interroge : « Avons-nous l’infrastructure nécessaire ? Nos programmes sont-ils adaptés ? Les enseignants sont-ils formés ? »

En l’état actuel des choses, il note que l’enseignement repose encore sur une approche traditionnelle, avec une forte dépendance des élèves aux cahiers, aux manuels scolaires et aux cours particuliers. Dans ce contexte, la simple mise à disposition d’outils d’IA ne suffira pas à bouleverser les pratiques si les bases ne sont pas revues.

À l’école Le Bocage, la situation est différente. Là-bas, l’IA est déjà intégrée aux pratiques pédagogiques. « Nos enseignants sont formés, nos programmes intègrent naturellement la technologie, et nos politiques encadrent l’utilisation de l’IA et la lutte contre la malhonnêteté académique. »

Kristen Nallan décrit une approche active et critique : « Nous faisons d’abord une activité de remue-méninges sans appareil, puis nous demandons à l’IA de générer sa propre version. Ce qui permet aux élèves de comparer, d’identifier ce qu’ils ont oublié, d’apprendre de l’IA — ou de constater ce qu’elle a raté, ce qui est souvent amusant. » Les élèves interpellent même parfois l’IA sur ses lacunes, dans une démarche d’apprentissage interactive.

Mais pour cet enseignant, le message est clair : « Nous devons montrer aux élèves qu’ils peuvent être meilleurs que l’IA. »  Il insiste sur la nécessité de revoir l’environnement scolaire : modernisation des laboratoires informatiques, adaptation des salles de classe, autorisation donnée aux enseignants d’utiliser l’IA pour concevoir leurs cours — afin de libérer du temps pour développer la pensée critique et la créativité des élèves.

Bénéfices

Un son de cloche plus prudent émane de Djameel Soobadar, directeur de la plateforme éducative MYSCORE. Il insiste sur les risques associés à une utilisation non contrôlée des IA génératives. « Renoncez à l’IA si vous ne pouvez pas évaluer le résultat en matière d’exactitude factuelle, de pertinence des références citées et d’impartialité du point de vue. »

Il appelle à une prise de conscience collective. Selon lui, les IA génératives — comme ChatGPT, DALL·E ou Gemini — remettent en question les fondamentaux de l’école : rapport à la connaissance, évaluation des devoirs, fiabilité des contenus, reproduction de biais ou encore risques éthiques liés aux données personnelles. « La plupart des outils disponibles aujourd’hui sont non souverains, opaques et formés à partir de données dont on ignore la provenance. »

MYSCORE a choisi une approche raisonnée : seuls les enseignants ont accès à l’IA générative et dans un cadre strictement encadré. L’IA y est utilisée à des fins précises : gestion des emplois du temps, remplacement intelligent des enseignants absents, création de contenus pédagogiques validés par les chefs de département. Un assistant IA agit également comme guide sur la plateforme, et un outil similaire sera bientôt proposé aux parents pour les informer sur les performances scolaires de leurs enfants.

Responsabilité, formation et supervision humaine

Djameel Soobadar rappelle que l’utilisation de l’IA dans le domaine éducatif est déjà encadrée à l’échelle internationale. L’UNESCO, l’OCDE, le Conseil de l’Europe et l’Union européenne insistent tous sur la nécessité d’une supervision humaine dans toute décision scolaire ayant un impact significatif sur le parcours d’un élève. En France, par exemple, l’usage d’une IA sans autorisation explicite de l’enseignant et sans travail personnel ultérieur constitue une fraude.


Témoignages d’élèves

Andrew Julie,  : « Une ressource très puissante »

« L’IA s’est très rapidement intégrée dans tous les aspects de la vie humaine, et les élèves ne font pas exception à ses merveilles comme à ses inconvénients. Le futur est arrivé, et la nouvelle génération l’a accueillie à bras ouverts : ses possibilités créatives infinies et ses services étonnamment humains nous ont immédiatement conquis. ChatGPT — ce nom résonne entre les murs de toutes les salles de classe de chaque école à Maurice. Les élèves, et parfois même les enseignants, en sont totalement dépendants.

En tant qu’élèves, nous pouvons facilement observer l’onde de choc que cette technologie a provoquée. Le matin, en entrant en classe, des dizaines de têtes sont penchées — écrivant frénétiquement les réponses des devoirs d’algèbre sur leurs smartphones quelques secondes avant l’entrée du professeur. Ce qui était auparavant un moment d’échange amusant et palpitant, un partage de connaissances entre camarades, est devenu une atmosphère vide et sans vie.

En tant qu'élève, il est aussi indéniable que l’IA est une ressource très puissante. À l’école, on la voit accomplir toute une variété de tâches pour aider les élèves : de la recherche de faits et de sources pour leurs dissertations, à la résolution d’équations différentielles, la création d’affiches pour des événements… voire même désormais à tenter de prédire les questions des contrôles en se basant sur les cours du professeur !

On observe également aujourd’hui que certains élèves utilisent l’IA comme compagnon : ils discutent avec la boîte de dialogue pour combler leur soif d’interactions humaines. C’est particulièrement vrai pour les élèves solitaires. Cependant, cette pratique les isole davantage de leurs camarades, les enfermant dans un cercle vicieux. »

Heshina Toolsee : « Un appui incontournable »

Pour Heshina Toolsee, élève au Royal College Curepipe, l’introduction de l’intelligence artificielle (IA) dans le quotidien des élèves a marqué un tournant décisif dans l’éducation à Maurice. « Introduite au début de l’année 2023 aux écoliers, l’intelligence artificielle a connu une très grande ascension en termes de popularité à Maurice », explique-t-elle.

D’après elle, cet outil, initialement perçu comme un simple générateur de rédactions, est devenu un appui incontournable pour de nombreux étudiants, qui « dépendent fortement » de cette technologie. Pourtant, regrette-t-elle, l’IA souffre encore « d’une mauvaise réputation, souvent réduite à un simple moyen utilisé par les élèves pour faire leurs devoirs ou tricher ». Ce que beaucoup ignorent, selon elle, c’est « son réel potentiel ».

Heshina cite ChatGPT comme l’un des outils les plus prisés. Elle affirme que cette IA « est d’une aide précieuse pour tout élève en difficulté ». Loin de se limiter à de la génération de textes, cet outil permet de « résumer les chapitres et créer des fiches de révision », tout en simplifiant « les notions complexes en des concepts plus accessibles et faciles à comprendre ». Elle souligne notamment la possibilité de formuler des requêtes du type « expliquez-moi comme si j’avais cinq ans », pour mieux saisir les idées difficiles.

Autre avantage, selon l’élève : la capacité de l’IA à proposer « une panoplie de questions d'entraînement accompagnées de corrigés », ce qui facilite la révision de manière autonome et structurée.

Mais l’impact de l’IA ne s’arrête pas à la simple compréhension des matières scolaires. Heshina met en avant le rôle de ces technologies dans le renforcement de la culture numérique chez les jeunes. Une compétence qu’elle considère comme « clichée, mais pourtant cruciale dans un monde actuel fourré de l’automatisation et de la technologie ».

L’IA permet aussi, selon elle, de « rationaliser le temps consacré aux recherches », en particulier dans le cadre de projets scolaires ou pour des matières exigeantes comme le General Paper. Cela offre aux élèves la possibilité de « concentrer leurs efforts sur le contenu et la qualité de leur travail ».

L’approche individualisée que permet l’intelligence artificielle est également un atout. « Elle permet à chacun d’avancer à son propre rythme sans avoir manqué des explications en classe », affirme-t-elle.

Toutefois, elle reste lucide sur les dérives possibles. « L’usage excessif de l’IA peut poser des problèmes », reconnaît Heshina Toolsee. Elle admet que ces outils peuvent « entraîner une certaine négligence dans les études et un manque de motivation, surtout en l’absence de discipline ». Pour y remédier, elle propose d’enseigner aux élèves, dès le plus jeune âge, « comment utiliser ces technologies de manière responsable, comme un encouragement à l’apprentissage, et non pas comme un remplacement du travail personnel ».»

Kisten Savilen : « L’utilisation de l’IA ne doit pas nous rendre esclaves de celle-ci »

Pour Kisten Savilen, élève au GMD Atchia State College, la technologie est aujourd’hui un élément essentiel dans la vie des étudiants, que ce soit comme moyen de communication ou comme outil d’apprentissage. Selon l’élève, « l’avènement de l’IA a simplifié la recherche et la rédaction ».

L’intelligence artificielle possède de nombreuses applications dans la vie quotidienne, « que ce soit pour rédiger une recette ou un devoir », et les élèves ont bien compris son intérêt. Elle a « progressivement pris une place majeure dans la réussite scolaire » et est utilisée à l’école aussi bien par les élèves que par les enseignants. Elle fournit des conseils et facilite « de nombreuses tâches fastidieuses auparavant effectuées manuellement ».

Cependant, Kisten Savilen souligne que, avec le développement de ces technologies et de nouveaux logiciels d’apprentissage, « les abus sont également monnaie courante ». Certains élèves n’utilisent plus l’IA comme un outil, mais comme une excuse à la paresse, observe l’élève. De plus, les écoles font face à « des problèmes inquiétants liés aux élèves qui utilisent cette nouvelle technologie pour faire leurs devoirs à leur place ». Certains enseignants vont même jusqu’à la percevoir comme une menace « pour leur créativité et leur réflexion ».

Malgré ces défis, l’élève note que les enseignants ne rejettent pas systématiquement l’utilisation de l’IA. « Certains encouragent même l'utilisation de certains logiciels, mais fournissent des conseils pour utiliser cet outil sans abuser de ses pouvoirs ». « Un usage contrôlé et limité de l’IA et d'autres logiciels de détection d'IA est d'une grande aide ».

Enfin, Kisten rappelle que l’usage de l’intelligence artificielle ne signifie pas la fin de l’intelligence humaine, contrairement à ce que certains pourraient penser. « Utilisée correctement, elle pourrait même favoriser le progrès et le développement ». Mais l’élève met en garde : « l'utilisation de l'IA ne doit pas nous rendre esclaves de celle-ci ».

L’IA et l’enseignement supérieur

À l’université, l’IA s’impose désormais comme un outil central. Élèves comme chargés de cours s’en servent pour la recherche, la gestion de projets ou encore la production de contenus. En parallèle, un programme de certification est en cours d’élaboration, rendant l’IA obligatoire dans les cursus du supérieur public.

C’est dans ce contexte que le ministre de l’Enseignement supérieur, le Dr Kaviraj Sukon, a dévoilé les Guidelines on the Use of AI in Higher Education à Ébène. Il s’agit là d’une première en Afrique, fruit d’une concertation nationale entre les universités mauriciennes et la Higher Education Commission (HEC). Ce document d’orientation offre un cadre clair aux institutions, aux chargés de cours et aux étudiants, afin d’ancrer une utilisation responsable et éthique de l’IA.

Accès à des connaissances autrefois hors de portée

Gungadharsing Sooklall, représentant du MGI, avance que : « L’IA, comme tout outil, reste un support dont l’impact dépend largement de l’usage qu’en font enseignants et étudiants. Elle vient enrichir les pratiques pédagogiques et faciliter le travail de chacun. Des directives et des mécanismes de contrôle sont en place pour accompagner les enseignants et veiller à un usage conforme. Ces outils offrent aux étudiants un accès à des connaissances autrefois hors de portée. Grâce à l’IA et à l’informatique, des ressources additionnelles sont désormais accessibles, à condition de savoir les utiliser à bon escient. La technologie n’est plus une option dans le secteur de l’éducation. Ce programme permet une harmonisation, non seulement en termes d’équipement, mais aussi dans la mise à disposition de contenus dans tous les domaines d’étude. »

L’UTM favorable à des pratiques harmonisées

Dinesh Hurreeram, directeur de l’University of Technology Mauritius (UTM), avance que : « Deux projets de technologie pour l’enseignement et l’apprentissage (TEL) ont été lancés sur une période de quatre ans, entamée en 2021. Nous sommes actuellement dans la quatrième phase, axée sur l’utilisation des technologies pour le développement et la diffusion des programmes académiques. À l’UTM, nous veillerons à former tous les enseignants impliqués, tant dans la conception que dans la mise en œuvre des programmes. Dans la deuxième partie du projet, la HEC s’est engagée à élaborer des directives techniques afin d’intégrer l’intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur. Nous savons que les enseignants et les étudiants recourent déjà à ces outils au cours de leur parcours éducatif.  »

L’Open University a toujours intégré les technologies

Subhashini Gopee, Officer in Charge de l'Open University, souligne que depuis sa création en 2012, l’Open University, qui compte quelque 14 000 étudiants, a toujours intégré les technologies dans son fonctionnement. « Tout le matériel pédagogique était initialement disponible en ligne, sans support papier. L’université dispose d’un département de production audiovisuelle et propose des cours à distance, accompagnés d’un appui technologique pour ceux qui n’assistent pas en présentiel. Grâce à l’apprentissage personnalisé, nous pourrons identifier les étudiants nécessitant un accompagnement renforcé, non seulement pendant les examens, mais tout au long de leur cursus. »

 

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