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Dans une semaine : le prix du demi-kilo de pomme d’amour passera à Rs 45

Conditions climatiques obligent, la culture vivrière a pris un sacré coup de soleil. La production de pommes d’amour, de piments et de carottes a chuté. Et les prix ont déjà pris l’ascenseur, selon la Small Planters’ Association (SPA).

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« Le pays consomme, en moyenne, 330 tonnes de pomme d’amour chaque semaine. La production est réduite à 280 tonnes », explique Kreepalloo Sunghoon, secrétaire de la SPA, qui regroupe des planteurs à travers le pays. « Dans une semaine, le prix du demi-kilo pourrait même passer à Rs 45, voire Rs 50. La tendance est déjà là. »

Dans cet ordre d’idées, tenant compte des données hebdomadaires collectées dans une vingtaine de points du pays, notre intervenant est d’avis que la hausse du prix des légumes les plus consommés serait, en moyenne, de 25 % en cette période de fêtes. Il a ajouté que les 500 grammes de piment se vendent désormais entre Rs 60 et Rs 65.

Qu’est-ce qui a provoqué cette situation ? L’été, paraît-il, n’est jamais propice à une bonne récolte vivrière. Pas de prévision pour de grosses pluies dans l’immédiat, sauf s’il y a la formation d’un cyclone. Le niveau des nappes phréatiques baisse, lui, de façon inquiétante.  L’eau destinée à l’agriculture est redistribuée à d’autres secteurs. « L’agriculture arrive en dernière position quand il s’agit de la distribution d’eau en cas de sécheresse », fait ressortir Kreepalloo Sunghoon.

Baisse de la production

La  baisse de la production de légumes des petits planteurs est attribuable, dans une certaine mesure, au manque d’eau qui affecte leur culture. Mais il convient de noter qu’entre janvier et juin, on a noté une certaine  amélioration. Selon le rapport de Statistics Mauritius pour ces six premiers mois, la production est passée à 44 175 tonnes, contre 30 944 tonnes pour la période correspondante en 2015.

Toujours est-il que le problème reste entier, selon le secrétaire de la SPA. D’une part, davantage de terres sont laissées à l’abandon et transférer ces terres à des personnes ou à de petites sociétés intéressées demeure une tâche ardue. D’autre part, la relève se fait rare, à l’exception de jeunes entrepreneurs qui préfèrent la culture hydroponique.

 

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