La cheffe de l’Audit interne de la Central Water Authority (CWA), Yousra Lalmahomed, a démissionné. Elle a dénoncé des "abus" dans une lettre adressée au General Manager, Prakash Manthrooa. Elle y explique les raisons de sa décision.
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Yousra Lalmahomed relate que depuis qu’elle a signalé certains problèmes internes, elle a été victime d'abus verbaux, de harcèlement, d'intimidation et de représailles. Le conseil d’administration de la CWA a reçu copie de cette lettre.
Elle, qui a donné un préavis d’un mois, sera en poste à la CWA jusqu’au 30 juin. Dans sa lettre de démission, elle souligne que son rôle exigeait un jugement indépendant et la capacité de rapporter les conclusions de manière objective.
Yousra Lalmahomed affirme que, dans l'exercice de ses fonctions, elle avait identifié et signalé plusieurs problèmes de contrôle interne. Cependant, à la suite de ces signalements, et particulièrement depuis un audit de conformité pour le programme de remplacement des tuyaux, elle dit avoir été victime d'abus verbaux, de bullying, de harcèlement, d'intimidation et de représailles.
Elle a mentionné deux mémos datés du 29 mars et du 5 avril dernier, émis sous l'autorité de Prakash Manthrooa, qui contiennent, selon elle, des accusations infondées, discriminatoires et diffamatoires contre elle. Ses réponses, datées du 16 avril 2024 et du 27 mai 2024, témoignent du harcèlement continu qu'elle aurait subi, dit-elle.
Yousra Lalmahomed exprime aussi sa préoccupation concernant le fait que le plan d'Audit interne 2023/2024 n’a pas été approuvé par le conseil d’administration en raison de certaines affirmations inexactes. Cela a laissé la Division de l'Audit interne sans orientation stratégique et a entravé ses progrès.
Elle déplore que malgré ses efforts, aucune mesure significative n'aut été prise. Elle a déclaré que, bien qu'elle soit profondément déçue par la situation actuelle, elle est fière du travail accompli par son équipe et reste confiante en ses compétences et son expérience. Elle a conclu en affirmant qu'elle chercherait des opportunités où son travail serait valorisé et son indépendance respectée.
Sollicité pour une réaction, Prakash Manthrooa a refusé de commenter ces allégations. Nous apprenons que l’affaire sera abordée lors d'une prochaine réunion à la CWA.
ANR
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