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COVID-19 - Obligation du port du masque : les autorités serrent la vis 

Des sanctions seront prises contre les personnes qui ne portent pas correctement leur masque aux points d’entrée du pays (à l’aéroport et au port) ainsi que dans les centres de santé publics et privés. Mise en garde lancée par le Dr Catherine Gaud, Senior Advisor au ministère de la Santé, le vendredi 12 février 2021.

L’obligation de porter un masque sanitaire dans les lieux publics en cette période de pandémie est là. Il y a certes eu un relâchement depuis quelque temps. Mais les autorités ont décidé de serrer la vis. Il sera 
« impératif » pour les visiteurs et le personnel de l’aéroport, du port et des centres de santé, tant publics que privés, de porter le masque. 

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« Il devra d’ailleurs être porté correctement. Sinon cela ne sert à rien », prévient le Dr Catherine Gaud, Senior Advisor au ministère de la Santé. « On commencera à être plus exigeant dans ces endroits-là »,ajoute-t-elle. 

Elle trouve regrettable que cette mesure sanitaire ne soit pas bien suivie par un certain nombre de personnes. « Il est important de porter le masque pour ne pas courir le risque d’éventuellement être infecté par une personne sortant d’un centre de quarantaine ou qui a été guérie de la COVID-19 », explique l’immunologiste. Si le Dr Gaud concède qu’une personne « guérie » n’est pas contaminante, elle souligne néanmoins qu’il existe des cas atypiques qui peuvent survenir. 

La Senior Advisor est d’autant plus inquiète que le monde est confronté à trois variants du virus : britannique, sud-africain et brésilien. Ils sont considérés comme étant plus contagieux et répondant moins aux vaccins. « Mais un virus mute sans arrêt. C’est comme celui de la grippe. Chaque année, il faut se faire vacciner afin d’être immunisé »,précise-t-elle.

Le Dr Gaud prévient que l’efficacité du vaccin d’AstraZeneca-Oxford que le pays utilise en ce moment vis-à-vis du variant sud-africain demeure floue pour l’heure. Ce dernier a été présent sur le sol mauricien, selon les résultats obtenus récemment par le ministère après avoir testé des échantillons envoyés à l’étranger en décembre 2020.

« Selon l’étude sud-africaine, le vaccin n’est pas efficace. Sauf que l’étude n’a pas été menée sur un groupe suffisamment représentatif de ce pays. Elle a été conduite uniquement sur 2 000 personnes », souligne-t-elle. 

Mais elle rappelle que le mercredi 10 février dernier, l’Organisation mondiale de la santé a recommandé que le vaccin soit utilisé sur les personnes âgées de plus de 65 ans même s’il y a des variants. « Il n’y a pas de preuves suffisamment solides pour dire qu’il y a une diminution de l’efficacité du vaccin », estime le Dr Gaud.

  • LDMG

 

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