Le gouvernement ne lésine pas sur les moyens pour administrer la booster dose à un peu plus de 600 000 personnes. À partir de cette semaine, tous ceux qui n’ont pas encore fait leur dose de rappel, que ce soit dans le privé ou le public, peuvent faire une demande de congé spécial le jour de leur vaccination. « Ce ne sera pas déduit de leurs Sick Leaves et de leurs Local Leaves », avance-t-on.
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Radhakrishna Sadien, président de la State and Other Employees Federation, explique que cette mesure est prévue par l’Occupational Safety and Health Act. « Il s’agit d’une surveillance médicale. L’employeur a l’obligation de permettre à son employé d’aller se faire administrer son vaccin », dit-il. Il se sent soulagé que le gouvernement ait respecté cette clause de la loi car ce faisant, cela ne pénalisera pas les salariés du pays.
Reaz Chuttoo, président de la Confédération des travailleurs du secteur privé, abonde dans son sens. « Si on se fie à la loi, toutes les entreprises doivent pouvoir faire un Risk Assessment. De nos jours, c’est un fait qu’une personne peut contracter la COVID-19 sur son lieu de travail. Si le site devient un danger, il faut alors une surveillance médicale », souligne-t-il.
Il précise que cela doit se faire sans imposer de coût à l’employé et le vaccin doit être administré durant les Working Hours. « Il faut se rendre à l’évidence que dans le secteur privé, les employés ont un mois de congé tous les cinq ans, alors dans la fonction publique, c’est tous les ans. Dans le privé, il faut une banque de congés maladie que les salariés peuvent utiliser », fait-il ressortir.
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