Le Premier ministre et ministre des Finances a rencontré, le jeudi 4 mai, les représentants de Business Mauritius, en prévision du prochain Budget 2017-2018. Il a été question de l’industrie manufacturière, de l’ouverture de l’économie et du recrutement de la main-d’œuvre étrangère.
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L’esprit de partenariat a prévalu, le jeudi 4 mai, entre le gouvernement et le secteur privé. Dans le cadre des consultations prébudgétaires, Pravind Jugnauth, Premier ministre et ministre des Finances, a rencontré le patronat dans la Lunch Room de l’Assemblée nationale. Pour Arnaud Dalais, président de Business Mauritius, il y a une logique de partenariat qui est de mise. Les attentes par rapport au troisième budget de ce gouvernement sont grandes. L’exercice budgétaire à venir devrait pouvoir aider à relancer l’économie.
L’importance de la relance revient comme un leitmotiv en 2017. La croissance, pour les 12 mois se terminant au 31 décembre, est proche de 4 %, avec un secteur de la construction en regain de forme, des secteurs industriels clés, tels que le tourisme et les services financiers, qui progressent à une vitesse honorable. Il ne faudrait pas, pour autant, oublier d’autres secteurs qui font face à des difficultés sur le marché mondial.
Industrie manufacturière : un nouvel élan
Pour Business Mauritius, parmi les secteurs nécessitant une attention particulière, on retrouve l’industrie manufacturière produisant pour le marché local. Il s’agit désormais de relancer ce secteur, de l’aider à exporter ses produits, au moins dans la région. Un nouveau plan est attendu pour inciter les entreprises locales à s’engager dans cette direction.
Construction : ouvriers étrangers et mauriciens
Dans le secteur de la construction, on ne trouve pas nécessairement à Maurice la main-d’œuvre requise. D’une part, Business Mauritius demande que le gouvernement facilite l’obtention de permis pour les travailleurs étrangers. D’autre part, il est question de travailler en partenariat avec le gouvernement sur un programme de formation pour les Mauriciens aux métiers de la construction.
Ouverture : continuer le processus
Le pays est arrivé à un stade où il faut que l’économie continue de s’ouvrir pour qu’il accueille les investisseurs et les talents étrangers, selon Arnaud Dalais. Il est très important d’avoir accès à la main-d’œuvre étrangère parce qu’elle « permet de préserver l’emploi des Mauriciens ».
Salaire minimum : oui, mais…
Gouvernement et patronat ont aussi discuté du salaire minimum. Business Mauritius a mis l’accent sur le fait qu’il fallait faire très attention en l’introduisant. Il ne doit pas affecter les secteurs clés de l’économie, dépendant beaucoup de la compétitivité. Business Mauritius se dit pour, mais à certaines conditions.
OTAM : accélérer la transformation numérique
L’Outsourcing & Telecommunications Association of Mauritius (Otam) était représentée par son président Ken Arian. Dans son mémorandum soumis au ministère des Finances, l’association met l’accent sur la transformation numérique de l’économie. L’Otam est d’avis que ce secteur apporte une grande valeur ajoutée à l’économie. Avec ses 750 entreprises, il emploie plus de 23 000 personnes.
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