Connexion au tout-à-l’égout : plus de 50 % de foyers devraient être raccordés d’ici 2033

Suite à une plainte d’un habitant de Pointe-aux-Sables, Reshma Damoree, responsable de PR & Customer Care, a déclaré que d’ici 2033, la Wastewater Management Authority (WMA) prévoit que plus de 50 % de la population seraient connectés au système de tout-à-l’égout. 

Leevy, la quarantaine, se plaint d’un problème d’eaux usées à Pointe-aux-Sables, plus précisément à l’avenue des Palmiers, Terrasson, qui dure depuis 2017. Le problème touche environ 25 familles qui ne sont pas connectées au système de tout-à-l’égout. Elles sont contraintes de débourser entre Rs 1 800 et Rs 2 000 par mois pour faire vider les fosses septiques. Parfois, il faut le faire deux fois par mois. Toutes les familles n’ont pas les moyens de payer pour ce service et c’est ainsi que les eaux usées débordent et envahissent la cour des voisins. L’odeur est insoutenable, car la terre est saturée et n’absorbe plus les eaux usées. 

Ce cas, rappelle Leevy, a déjà été évoqué dans les pages d’Explik Ou Ka il y a trois ans de cela. Aujourd’hui, la situation est toujours la même malgré les nombreuses promesses de développement dans la région. Outre Terrasson, d’autres régions de Pointe-aux-Sables ne sont pas connectées au tout-à-l’égout. Un fait que reconnait la responsable de PR & Customer Care de la WMA. Elle a indiqué que les habitants peuvent faire une pétition, mais cela a déjà été fait, a fait remarquer Leevy. Toutefois, ce dernier a indiqué s’il le faut, les habitants sont prêts à signer une autre pétition à nouveau.

La responsable de communication de la WMA assure que plusieurs projets de connexion au tout-à-l’égout seront lancés très bientôt à Pointe-aux-Sables et ailleurs. « Ces projets coûtent. De plus, il y a plusieurs facteurs à prendre en considération. Dès que la WMA recevra une demande formelle de la part des habitants, les procédures seront enclenchées. Il y a diverses étapes, notamment la visite d’arpenteurs qui viendront sur le terrain pour étudier la faisabilité et estimer le coût des dépenses », explique-t-elle.

À savoir qu’à ce jour, seulement 25 % de la population sont connectés au système de tout-à-l’égout.