Cela fait un peu plus de deux ans que Bryan Labiche vit en Ukraine. Il s’est confié au Défi Media Group dans l’après-midi du vendredi 25 février 2022, alors que l’armée russe resserrait l’étau autour de Kiev, la capitale où il habite avec son épouse, une Ukrainienne.
Publicité
« Nous entendons des avions militaires qui passent, mais il n’y a pas de gros dégâts pour l’instant », raconte le Mauricien de 32 ans. Il ajoute que beaucoup de gens ont déjà pris la route pour se réfugier ailleurs, créant de gros embouteillages depuis jeudi.
Pourquoi n’en fait-il pas partie ? « Je préfère rester sur place », affirme l’homme qui est originaire de Médine-Camp-de-Masque. Il ne souhaite pas quitter son domicile pour l’heure. Si la situation empire, il se réfugiera dans un sous-sol.
Bryan Labiche concède que c’est compliqué de s’approvisionner en ce moment, car tous les petits commerces sont fermés. Il précise que les stations-service limitent la quantité de carburant à 20 litres par voiture. Quant aux taxis, ils ne roulent plus. Les avions sont bloqués au sol. Ce qui exacerbe l’angoisse.
Notre compatriote fait ressortir que l’Ukraine ne compte toutefois pas baisser les bras et que le gouvernement accueille ceux qui veulent prendre les armes. S’il souligne que l’aide des autres pays a été sollicitée, il regrette pour l’heure qu’elle se fasse toujours attendre. Sur sa page Facebook, le ministère ukrainien de la Défense a écrit ceci vendredi : « Nous demandons aux citoyens de nous informer des mouvements ennemis. Faites des cocktails Molotov. Neutralisez l’occupant ! »
Comme tous les Mauriciens qui ont des proches en Ukraine, la famille de Bryan Labiche est inquiète. « J’ai pu parler plusieurs fois à ma famille à Maurice. J’ai pu la rassurer et lui dire que je suis en sécurité », conclut le Mauricien.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !