À Bel-Air-Rivière-Sèche : une comptable séquestrée par son "ami" 

Dans la soirée du lundi 27 septembre, une comptable de 21 ans, qui était en voiture avec un ami a eu une désagréable surprise lorsqu'elle a été séquestrée par cet individu, qui voulait pousser leur amitié à une autre étape. Grâce à un appel téléphonique à son fiancé pour lui donner l'alerte, la jeune femme a pu échapper aux griffes de son agresseur. Ce dernier, Ravinath R., 46 ans, a été épinglé par les hommes de l'inspecteur Motee de la CID de Bel-Air-Rivière-Sèche jeudi. Il est maintenu en cellule après son inculpation provisoire devant la justice.

Selon la plaignante, comptable de profession, elle avait contacté son assaillant pour le solliciter en vue d'un déplacement, de son domicile, jusqu'à Ébène lundi soir. Vers 19 heures, le suspect s'est présenté chez elle et l'a récupérée. Or, en cours de route, le conducteur a arrêté son véhicule près d'un dépôt de déchets à hauteur de La Laura. 

« Linn desann linn vinn asiz par derier kot mwa », relate la plaignante. À cet instant, le conducteur sentait l'alcool et ce dernier a laissé entendre à la jeune fille qu'il voulait parler avec elle. « Pa per met twa a lez, mo pou koz ar twa ». Prise de panique, la comptable s'est mise à pleurer en s'imaginant le pire. 

Elle a supplié le conducteur de poursuivre la route ou de la laisser, mais ce dernier a tenté de se rapprocher d'elle en la serrant dans ses bras. La jeune femme a alors appelé son petit ami pour lui demander de l'aide. Mais le conducteur aurait alors découvert la manœuvre de la jeune femme. 

Ravinath R., a immédiatement saisi l'appareil mais le fiancé a rappelé et la victime a pu répondre et s'est mise à hurler. Pris de panique, le suspect a regagné son siège de conducteur et a démarré le véhicule. Il a menacé la victime pour l'intimider contre toute dénonciation à la police. « Si to pou ale stasyon pa pou bon ditou. Fini sa par lamem ».

Arrivée chez elle, la victime a raconté les faits à sa mère. Le lendemain, le suspect a téléphoné à la mère de la jeune femme pour lui demander de ne pas aller de l'avant avec cette affaire. « Pa al la polis tousala, nou tom enn laranzma », a-t-il laissé entendre. Cette conversation a été enregistrée et produite à la police pour les besoins de l'enquête.