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Affluence record à la NLTA : un second bureau opérationnel à Cassis dès le 21 juillet

Depuis l’application de la nouvelle mesure, de longues files s’étirent chaque jour au bureau de la NLTA situé au bâtiment Emmanuel Anquetil, obligeant les usagers à patienter des heures.

À partir du lundi 21 juillet, un second bureau de la National Land Transport Authority (NLTA) sera opérationnel à son quartier général à Cassis afin de désengorger celui de Port-Louis. Et cela en attendant l’ouverture d’un troisième bureau à Phoenix. Cette décision du ministère du Transport terrestre fait suite à l’afflux massif de demandes de transfert de véhicules domestiques de seconde main, depuis la suppression des droits d’enregistrement annoncée dans le Budget 2025-2026.

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Dans une déclaration accordée au Défi Quotidien, le ministre Osman Mahomed a expliqué que cette mesure vise à fluidifier la situation. « Comme il y a beaucoup de demandes de transfert de véhicules domestiques de seconde main après la suppression de la ‘registration duty’, le bureau de la NLTA de Cassis commencera à proposer des services à compter du lundi 21 juillet. Cela allégera la pression sur le bureau de la NLTA situé au bâtiment Emmanuel Anquetil (bâtiment Registrar) », indique-t-il.

Depuis l’entrée en vigueur de cette mesure budgétaire au début de juillet, la scène se répète chaque matin à Port-Louis : longues files d’attente, foule dense dès l’aube, usagers contraints de patienter plusieurs heures — parfois une demi-journée — pour finaliser leurs démarches. Cette situation génère une grande frustration chez le public, malgré les avantages évidents de la mesure.

Le ministre du Transport terrestre admet les désagréments, mais y voit aussi un indicateur d’efficacité. « La longue queue est comme une médaille. D’un côté, il y a l’inconvénient du public. De l’autre, c’est un signe que cette mesure budgétaire porte déjà ses fruits », soutient Osman Mahomed.

La suppression des droits d’enregistrement sur les ventes de véhicules d’occasion locaux est en effet l’une des mesures centrales du dernier budget. Elle a pour ambition de dynamiser le marché secondaire, d’encourager les transferts légaux et, surtout, de mettre un terme à la pratique de la vente sur « papier blanc » — un arrangement illégal permettant à un tiers de circuler avec un véhicule sans en être légalement propriétaire.

Le 30 juin, face à une Private Notice Question de l’opposition, Osman Mahomed avait précisé l’orientation stratégique de cette réforme : « L’exercice budgétaire de cette année a aboli le paiement des droits d’enregistrement sur la vente et le transfert de véhicules domestiques de seconde main. Cette mesure, en plus de faciliter de manière significative l’achat de véhicules d’occasion, vise également à s’attaquer à une pratique illégale de longue date : la vente de véhicules sur “papier blanc”. […] Plus important encore, cette réforme cherche à encourager le transfert et la vente de véhicules déjà présents dans le parc automobile, épousant ainsi l’essence même de la philosophie budgétaire, qui est de freiner le taux alarmant d’ajout de nouveaux véhicules dans notre pays. »

 

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