Bertrand Lagesse nie toute implication dans l’affaire St-Louis. L’ex-représentant de la firme danoise BWSC (Burmeister & Wain Scandinavian Contractor) a été entendu pour la seconde fois à la commission anti-corruption, lundi matin 29 juin. Il a volontairement remis des appareils informatiques aux enquêteurs.
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Bertrand Lagesse affirme qu’il n’est mêlé à aucun acte de corruption. L’ex-consultant de BWSC a proposé de remettre volontairement ses relevés bancaires aux enquêteurs sans que ces derniers n'aient à avoir recours à un ordre de la Cour.
Bertrand Lagesse a aussi remis volontairement son cellulaire et un ordinateur portable à l'Icac aux fins d’analyse.
Aux enquêteurs de l’Icac, Bertrand Lagesse a affirmé qu’il avait pris le poste de consultant pour le compte de la firme danoise BWSC à Maurice en 2004. Il a indiqué qu’il avait travaillé personnellement sur le projet de la centrale thermique de St-Louis. Ce projet est entaché d'allégations de corruption.
Par ailleurs, Alain Hao Thyn Voon, «managing director» de PADCO a fait un passage éclair à la commission anti-corruption. Les enquêteurs ont reporté son audition. Ils s’intéressent à sa compagnie qui a travaillé en partie sur les projets réalisés par BWSC à Maurice, plus particulièrement le projet à la centrale thermique de St-Louis au coût de Rs 4,3 milliards financé par la Banque Africaine de Développement.
Shamshir Mukoon, l’ex directeur général par intérim du CEB, devra également retourner à l’Icac dans les jours à venir.
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