Le bruit n’est pas qu’une simple gêne : c’est un fléau qui a fait l’objet de 1 225 contraventions entre le 1er novembre 2024 et le 6 novembre 2025, selon les chiffres fournis par le Commissaire de police. Des amendements à la loi sont envisagés pour augmenter les pénalités en cas d’infraction. Celles-ci sont liées à des pollutions sonores variées perturbant souvent la quiétude des quartiers résidentiels et des zones côtières. Dans un pays où les plages publiques et les villas en bord de mer vibrent souvent au rythme de fêtes nocturnes imprévues, ces chiffres révèlent une réalité quotidienne : le bruit, quand il dépasse les bornes, appelle une réponse ferme.
Au cœur de cette bataille se dressent deux réglementations phares, adoptées en 2022 : les Environment Protection (Control of Noise) Regulations et les Environment Protection (Environmental Standards for Noise) Regulations. La première cible les nuisances subjectives, évaluant le bruit à travers quatre critères clairs : son intensité perçue par l’oreille humaine, son type, la façon dont il est produit et le degré d’interférence qu’il génère. Imaginez une musique tonitruante s’échappant d’une villa isolée à 2 heures du matin – c’est précisément le genre d’incident que gère la Police de l’Environnement. Spécialisée dans les troubles liés à des sons forts émanant de maisons, bungalows ou villas, surtout en bord de mer et sur les plages publiques, cette unité intervient souvent pour des cas isolés survenant à des heures décalées. La raison ? La sécurité publique prime et une réaction prompte est essentielle.
La sanction est sans appel : une amende fixe de Rs 10 000 pour toute nuisance avérée. Pourtant, les autorités ne s’arrêtent pas là. Le ministère de l’Environnement envisage de faire alourdir les pénalités, dans l’espoir de décourager plus efficacement ces débordements festifs.
La seconde réglementation apporte une précision scientifique, classant les bruits en trois catégories – industriel, résidentiel (neighbourhood) et centrales électriques – avec des seuils maximaux permissibles mesurés à l’aide d’un « Sound Level Meter ». En cas de plainte, la Police de l’Environnement fait appel à la Health Engineering Section du ministère de la Santé pour ces évaluations objectives. La Police possède deux « Sound Level Meters », contre quatorze pour la Section de Santé. Une requête urgente a été adressée au Commissaire de police pour en acquérir davantage, renforçant ainsi les arsenaux de surveillance.
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