Le Mouvement pour la sécurité et la justice routière appelle la population à se mobiliser en nombre ce samedi 22 novembre dans les rues de Rose-Hill. Une marche est prévue pour soutenir leurs actions en faveur de Keyan Alfred, Laeticia Ramkalawon, Amrita Luchmun et Muzzamil Hosenbocus, victimes d’accidents de la route.
Les membres du mouvement ont tenu une conférence de presse ce mercredi 19 novembre. Leur porte-parole, Ishtiyaaq Caunhye, réclame notamment la création d’une « Road Safety Night Squad » et invite le Premier ministre à revoir certaines décisions concernant la direction de la force policière.
Keyan Alfred, âgé de trois ans, avait été percuté à Résidence La Cure le 5 novembre, alors qu’il se trouvait avec son père. Le conducteur, Kenny Steven Lowtun, 33 ans, avait été testé positif aux drogues.
Laeticia Philibert Ramkalawon, une habitante de St-Martin près de Baie-du-Cap, est décédée le 8 novembre à Black River Road après la collision entre un autobus contractuel transportant des employés d’un hôtel et une voiture. Le chauffeur de l’autobus ne détenait pas de permis de conduire.
Le 21 octobre, Amrita Luchmun, 69 ans, se trouvait sur le trottoir devant sa maison. Elle a été violemment percutée par un véhicule qui avait dévié brusquement pour éviter une fourgonnette. Le conducteur impliqué avait pris la fuite. Elle est décédée quatre jours plus tard.
Muzamil Hossenbocus, motocycliste de 30 ans, a lui aussi perdu la vie après avoir été percuté par un véhicule à Camp Levieux le 9 novembre. Le conducteur avait pris la fuite.
La liberté sous caution avait été accordée à Nigel Decidé, le chauffard impliqué dans l’accident, depuis le dimanche 9 novembre, au lendemain de l’accident ayant coûté la vie à Muzzamil Hussenboccus.
Cependant, cela a été fortement décriée à travers le pays.
Les Casernes Centrales avaient alors affirmé que la libération du suspect en cour avait été accordée sur ordre du bureau du DPP. Mais à la lumière des faits qui ont été finalement communiqués au DPP, celui-ci a modifié sa position initiale en ordonnant le dépôt de nouvelles charges provisoires à l’encontre du conducteur.
Ainsi, Nigel Decidé a été arrêté de nouveau le 15 novembre sur ordre du DPP, il a été placé en détention policière. Il ne détient pas un permis de conduire et était sous l'emprise de drogue au moment de l'accident.
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