
Deux nouveaux cas de maltraitance envers des personnes âgées ont secoué Petite-Rivière et Quatre-Bornes dimanche. Entre insultes, menaces armées et vitres brisées, ces histoires poignantes révèlent la détresse de nos aînés face à des proches devenus incontrôlables sous l’effet de la drogue.
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À Petite-Rivière, un retraité de 62 ans, domicilié à Nundloll Lane, a porté plainte contre son propre fils, âgé de 29 ans, dimanche en début de soirée. Vers 18 heures, alors qu’il se reposait dans sa chambre, il a entendu son fils faire du tapage dans la maison. Voulant calmer la situation, il affirme avoir été accueilli par une pluie d’injures. « Mo pou bat twa », lui aurait lancé son fils en brandissant une barre de fer. Dans un accès de colère, il aurait fracassé une porte vitrée à l’aide de cette arme improvisée avant de prendre la fuite.
Bien qu’il n’ait pas été physiquement blessé, le sexagénaire, profondément humilié, a confié aux policiers vivre dans la peur. Selon lui, son fils est un toxicomane notoire, dont l’agressivité fait régner un climat de terreur à la maison. « Mo fatigue ek sa sitwasion-la », a-t-il déclaré aux enquêteurs. Il espère que sa plainte poussera les autorités à intervenir avant qu’un drame ne se produise.
Le calvaire d’une Femme de 81 ans
À Quatre-Bornes, une femme de 81 ans vit un calvaire semblable. Il y a deux mois, sa petite-fille de 39 ans, sans emploi ni domicile, a sollicité son aide. Par compassion, l’octogénaire lui a ouvert sa porte. Mais depuis, sa vie est devenue un cauchemar.
Dimanche, également vers 18 heures, la situation a dégénéré. Visiblement sous l’influence de drogues, selon sa grand-mère, la jeune femme s’est mise à hurler des propos violents : « Ale zot tou, mo pa pou kit sa lakaz-la ! », aurait-elle crié avant de briser la vitre de la fenêtre de la cuisine.
« Mo lavi inn vinn enn soufrans », lâche la grand-mère, la voix tremblante. À son âge, elle rêvait de tranquillité. Aujourd’hui, elle vit dans la crainte que tout bascule à tout moment. « Mo pa kone ki pou fer ankor », dit-elle, épuisée et désespérée.
La police a ouvert une enquête. Les deux suspects sont activement recherchés pour « illtreating elderly person ».
Ces deux aînés, tiraillés entre l’amour familial et la nécessité de se protéger, vivent désormais dans l’angoisse d’un retour. Un dilemme tragique, où protéger sa propre vie signifie parfois dénoncer ceux qu’on aime.

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