Y a-t-il des failles dans notre système de surveillance ?

La gendarmerie nationale malgache est à la traque de trois Mauriciens qui ont quitté le pays pour Madagascar. Originaires de Trou-d’Eau-Douce, ils qui ont vogué vers la Grande île à bord du « Bras d’eau ».

Est-ce aussi facile de quitter le territoire mauricien par voie maritime, sans se faire prendre ?

RadioPlus a posé la question à des experts ce mercredi matin, 1er mars.

Sam Lauthan, ancien assesseur de la Commission d'enquête sur la drogue, est d’avis que les contrevenants misent sur les dernières technologies.

Hector Tuyau, ancien patron de l'Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu), évoque, lui, un « manque de moyens des autorités ».

Karl Lamarque, président de l'association des pêcheurs professionnels et de plaisance de l'Ouest, dit ne pas comprendre comment on ne peut pas « surveiller le territoire ».

L’inspecteur Shiva Coothen du Police Press Office concède, de son côté, que la surveillance maritime n’est pas une mince affaire.

Une surveillance effectuée par les autorités mauriciennes et seychelloises, a démontré que plusieurs navires ont été repérés dans le Joint Management Area en 2022 sans que les autorités sachent ce qu’ils y faisaient.

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