All Police Officers Union souhaite que des mesures préventives soient prises pour combattre les actes de brutalités policières qui font du tort à l’image de la police et du pays.
Le secrétaire du syndicat, Mohamedally Maudarbocus, plaide pour la formation continue des enquêteurs, mais aussi pour une révision des procédures de transfert. « Avant d’envoyer une personne travailler dans des unités de police comme la Central Investigation Division ou l’Anti-Smuggling and Drug Unit, il faut faire une sélection. On ne peut pas y envoyer n’importe qui », estime-t-il. Il souhaite l’élaboration d’un système de sélection transparent et basé sur le mérite qui permettrait d’y envoyer les meilleurs éléments de la force policière. Une fois la sélection terminée, les policiers devront être formés, notamment en ‘investigative interviewing’ afin qu’ils sachent comment mener des interrogatoires en respectant les droits humains. « Il y a des techniques qui doivent être employées afin de recueillir les confessions des suspects. », ajoute-t-il. Il propose aussi que l’usage des véhicules de la police fasse l’objet d’un meilleur suivi et d’une plus grande surveillance. Cependant, il ne préconise pas que ceux-ci doivent être équipés de Global Positioning System pour connaitre leurs moindres mouvements. De plus, des véhicules banalisés sont utilisés afin d’éviter les fuites d’information lors des opérations.
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