Violation de l’ICT Act : Louis Dominique Seedeeal objecte à la production d’un rapport de l’IT Unit de la police 

Louis Dominique Seedeeal avance qu’il n’a pas eu l’occasion de prendre connaissance d’un rapport de l’IT Unit de la police. Celui-ci a trait à des vidéos extraites de sa page « Radio Mo Pep » ainsi qu’à des « screen shots ». Me Sanjeev Teeluckdharry, avocat de Louis Dominique Seedeeal (Darren) a objecté à la production de ce rapport. C’était dans le cadre du procès de l’accusé devant la cour intermédiaire pour violation de l’Information Technologies and Communication Act. 

Cette objection est survenue lors du témoignage du sergent Jhoomuck affecté à l’IT Unit de la police. Le témoin a indiqué qu’il a téléchargé des vidéos et des « screen shots » de la page « Radio Mo Pep ». Il a ensuite rédigé un rapport qu’il a soumis au Central Criminal Investigation Department (CCID). 

Me Sanjeev Teeluckdharry a contesté la production de ce rapport, évoquant que son client n’a pas eu l’occasion de prendre connaissance de ce document. Me Priya Tiwari, State Counsel a requis un renvoi pour statuer sur l’objection. Le procès, présidé par la magistrate Keshri Soochit a été ajourné au 1er juillet 2025. 

Dans cette affaire, Darren Seedeeal, 35 ans, est accusé d’avoir fait de fausses accusations contre le surintendant de police Ashik Jagai de la défunte Special Striking Team (SST). C’était dans un « live Facebook » sur sa page « Radio Mo Pep ». Il avait fait ces accusations après l’arrestation de son avocat, Me Akil Bissessur, le 19 août 2022, à Palma, à Quatre-Bornes. 

Perturber l’ordre social 

Lors de son arrestation, le travailleur social était déjà sous le coup de deux accusations provisoires devant le tribunal de Rose Hill. Il répondait de rassemblement illégal et de sédition. Il était accusé d’avoir, le 21 avril 2022, posté un message sur sa page Facebook, visant à perturber l’ordre social. 

Une de ses conditions pour sa libération, émises le 23 avril 2022 par la Bail and Remand Court, était qu’il devait s’abstenir d’utiliser sa page Facebook pour propager tout message pouvant inciter le public à manifester. L’instance lui avait ordonné d’utiliser sa page uniquement pour son travail.  Dans ce procès, Darren Seedeeal a plaidé non coupable.