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Un mois après : l’enquête sur la mort de Kistnen Soopramanien confiée à la MCIT

Le corps de Kistnen Soopramanien a été retrouvé calciné dans un champ de canne à Moka le 18 octobre.

Cela fait plus d’un mois que le cadavre de Kistnen Soopramanien a été retrouvé. Ses proches maintiennent qu’il a été victime d’un acte malveillant. L’enquête, qui était entre les mains de la Criminal Investigation Division, a été confiée lundi à la Major Crime Investigation Team. 

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L’énigme sur la mort de Kistnen Soopramanien, 52 ans, est-elle condamnée à rester entière ? Car plus d’un mois après, l’enquête de la Criminal Investigation Division (CID) a été confiée à la Major Crime Investigation Team (MCIT). Les limiers, qui sont en présence du dossier complet qui a atterri sur leur bureau le lundi 23 novembre 2020, doivent tout reprendre depuis le début. 

Des analyses toxicologiques sont attendues pour comprendre ce qui a provoqué ce décès. Les proches de l’habitant de Montagne-Ory, dont le cadavre a été retrouvé calciné dans un champ de canne à Moka le 18 octobre, sont convaincus qu’il a été victime d’un acte malveillant. Quand le rapport de l’autopsie a conclu à un œdème pulmonaire, la CID de Moka a concentré son enquête sur un cas de suicide, car l’homme croulait sous les dettes. 

Thèse que réfutent ses proches. Pour eux, sa mort a un lien avec son travail. Le quinquagénaire, qui avait fondé la Rainbow Construction Company, avait participé à des appels d’offres avant et durant le confinement. Les contrats portaient sur la désinfection de salles de classe ou encore sur l’achat de masques. Si dans le passé il avait été choisi pour aménager un terrain de foot dans la région, cette fois ses propositions n’auraient pas été validées. 

Ses proches avaient récemment dit qu’il se serait rendu à la commission anticorruption car il avait, selon eux, des dénonciations à faire. Sa famille est convaincue que le jour de sa mort, il avait en sa possession des documents compromettants. Or, jusqu’à présent, ceux-ci demeurent introuvables. 
Certaines personnes de l’entourage du défunt ont déjà été entendues, mais rien de concret n’en est ressorti. Le dossier complet sera réexaminé par la MCIT, en attendant les analyses toxicologiques.

 

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