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Un commerçant sauvé par son épouse qui fait fuir deux voleurs

La victime a déjà eu affaire à des voleurs dans le passé.
  • Un père et son fils mineur appréhendés

Un boutiquier doit une fière chandelle à sa femme. Il a été victime de vol pour la troisième fois en 30 ans de carrière, mais cette fois, les malfaiteurs ne sont pas allés au bout. Las de la situation et craignant pour sa sécurité, le commerçant réclame davantage de patrouilles policières.

La boutique de Junmajay K., 76 ans, est située à Quartier-Militaire, le village dans lequel il habite avec son épouse. Ce commerce qu’il gère depuis une trentaine d’années a reçu la visite de voleurs à trois reprises. Le dernier incident en date remonte au samedi 6 février, aux alentours de 8h00 du matin.  « Yer gramatin, monne mett radyo pou mo ekoute linformation. Mo truv enn dimoune rantre. Enn la inn ress kot la porte. Tou les de ena mas. Monn panse li  pou all pran kiksoz dan frizider », confie le septuagénaire.

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Une fois à l’intérieur de la boutique, le premier individu s’est dirigé vers le boutiquier assis derrière le comptoir. «  Li nek vin ek mwa, linn pran enn muswar, lin  met  sa lor mo labouss. Monn litt ar li, mone resli rass so mas ek mo konner ki sana. Monn tomber depi mo sez, mone tapp ek boutey kinn tomber. Ena enn bouton, monn pezer pou alert mo madam ki ti dan lakaz endan. Segon la pe rod ouver tirwar » dit-il. Au même moment, son épouse est arrivée et elle a lancé un pot de bonbons en direction des voleurs qui ont immédiatement pris la fuite. 

Junmajay K., blessé au pied, a été conduit à l’hôpital et peu après, il a consigné une plainte. Quelques heures plus tard, la CID de Quartier-Militaire, menée par le sergent Luchmun et l’inspecteur Korimbaccus, ont procédé à l’arrestation des suspects. Il s’agit d’un habitant de la localité et de son fils, âgés respectivement de 41 et 17 ans qui sont passés aux aveux. L’adolescent a été relâché sur parole, tandis que son père a été conduit en cellule policière. 

Des voleurs prêts à tout

« Trwazyem fwa voler attak mwa. Parfwa ou akabler pa capav fer naryen », confie Junmajay K. qui souffre de diabète. Il y a environ quatre ans, il a été amputé du pied droit et il porte une prothèse. Après avoir longtemps travaillé dans la distribution de thé, il a pris sa retraite et s’est alors consacré à la boutique familiale où il pensait couler des jours heureux. Après les nombreux vols dont il a été victime, il demande que les patrouilles policières s’intensifient dans son quartier.

Le septuagénaire indique avoir eu affaire à différents profils de voleurs. « Ena dimoune zot kokin, nek pran enn boutey koumsa aller trankil, apre ki ou all trouver », relate-t-il. Cependant, il y en a d’autres qui usent de violence pour arriver à leurs fins, comme un après-midi, en juin 2016. Il était dans son commerce quand un homme est entré. « Il m’a demandé si j’avais des cigarettes avant de sortir. Il est ensuite revenu et s’est dirigé vers le comptoir. Il m’a agressé  et m’a ordonné de vider la caisse. Je suis tombé sur des bouteilles vides. L’individu est reparti avec Rs 1 000, soit la recette de la journée », explique Junmajay K.

C’est alors que la famille a fait installer des caméras de surveillance dans la boutique, malheureusement, les vols se sont poursuivis.  « Dan konfinman, mo ti pe servi dimoune depi endan. Ti ena enn missier vini , li ti pe rod enn bwat sardine. Mo dir li mo pena. Li dir  eski ena diseff. Linn donn mwa enn billet Rs 100 kan monn vire ledos. linn rantrer linn pousse mwa ek fin kokin kass, linn aller », se souvient le retraité.
 

 

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