Marie Milaine Vanessa Allas, 45 ans, a été arrêtée le 18 novembre 2025, dans le cadre d’une saisie de drogue d’une valeur de Rs 1 085 000. Sa demande de libération sous caution a été rejetée, le 10 décembre 2025, devant le tribunal de Port-Louis.
Cette habitante de Roche-Bois répond à trois accusations provisoires de « drug dealing with aggravating circumstances : possession of synthetic cannabinoids for the purpose of selling with an averment of trafficking », « holding an equipment for the purpose of using it for the unlawful production of dangerous drugs » ainsi que « blanchiment d’argent ».
Par le biais de son avocat, Me Alvin Jawaheer, elle a demandé sa libération. La poursuite, représentée par Me Quinn Ozita Rosa-Hotentote, a objecté en arguant qu’il existe les risques de fuite et de récidive.
Le 18 novembre 2025, la police a procédé à une perquisition au domicile de la prévenue, à Batterie-Cassée, à Roche-Bois. À leur arrivée, les policiers ont entendu une femme dire : « boure ». Ce qui les a incités à se rendre à l’arrière de la maison, où ils ont trouvé Jean Paul Cedric Manoula, 27 ans, qui sautait du premier étage de la maison de Marie Milaine Vanessa Allas avec un sac vert et noir sur l’épaule. Les policiers l’ont intercepté. Le sac a été fouillé et il contenait de la drogue dont la valeur est estimée à Rs 1 085 000.
Lors de la perquisition du domicile de la prévenue, la police a saisi Rs 18 525 ainsi qu’une balance. Marie Milaine Vanessa Allas et Jean Paul Cedric Manoula ont été arrêtés.
Possession Subutex
Interrogé, Jean Paul Cedric Manoula a affirmé que la drogue lui appartenait. Marie Milaine Vanessa Allas a déclaré : « tou sa simik la, pran sarz la ta ». Et Jean Paul Cedric Manoula d’ajouter : « oui, mo mem pou pran sa sarz ».
Le magistrat Arshaad Toorbuth a relevé que la suspecte n’est pas à sa première démêlée avec la justice. En 2016, elle a été condamnée à une amende de Rs 3 000 pour possession de Subutex. En 2021, elle a été condamnée à six mois d’emprisonnement et à une amende de Rs 15 000 pour distribution et vente d’héroïne, à la même adresse que celle où elle a été arrêtée dans la présente affaire.
Pour le magistrat, cette situation montre la poursuite d’activités liées aux stupéfiants. Par conséquent, il considère le risque de récidive bien fondé.
Il a aussi pris en compte que la prévenue a un domicile fixe, gère une tabagie et qu’elle est mère d’une fillette de 9 ans dont elle a la garde.
Il note également qu’elle a nié les accusations portées contre elle. Selon le magistrat, il y a un risque de fuite.
Il estime que « (…) at this stage, detention remains necessary and proportionate to safeguard the administration of justice ». D’où la décision de rejeter la demande de libération sous caution de Marie Milaine Vanessa Allas.
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