Tschiéga Ségas : sur les traces de ces musiques et danses de l’océan Indien

L’exposition intitulée « Tschiéga Ségas, musiques et danses de l’océan Indien » sera visible au public du 7 février au 17 mars au Conservatoire National de Musique François Mitterrand à Quatre-Bornes. L’entrée sera gratuite. Il s’agit d’un projet du PRMA (Pôle régional des musiques actuelles), organisé par le Conservatoire National de Musique François Mitterrand, en partenariat avec l’Union Européenne, Région, Conseil Départemental de La Réunion, DAC de La Réunion, SACEM et l’Institut Français de Maurice (IFM).

D’ailleurs, l’exposition « Tschiéga Ségas » est née d’une action de « collectage, de sauvegarde et de transmission du patrimoine musical » portée par PRMA  et ses différents partenaires. Accompagnée de tablettes tactiles permettant aux visiteurs de découvrir des vidéos, des musiques ainsi que des articles de presse, l’exposition prend un beau relief aux côtés du musée des instruments du Conservatoire National de Musique François Mitterand. Des ateliers, conférences et concerts sont organisés sur place tout au long de l’exposition. 

Dans un communiqué de l’IFM, quelques extraits de l’exposition sont proposés : « Danse et musique d’expression libératrice des esclaves, le séga anciennement tschiéga est un terme de la langue swahilie qui signifie « relever, retrousser ses habits. (…) Qu’il soit de tempo lent ou rapide, le rythme du séga se caractérise par un effet syncopé, dû à la symbiose des métriques binaire et ternaire. (…) Chantés en créole, les ségas répondent à des normes esthétiques et structurelles bien définies, permettant de différencier le genre ancien d’origine afro-malgache du contemporain d’influence européenne.(…) À Maurice, il prend la forme de séga tipik ou séga traditionnel, séga gro pilé, séga tambour, séga ravanne, séga cordéon, séga salon, puis séga moderne, séga taverne, séga engagé (chanson engagée), et même séga bollywood et séga bindu… »