Synonyme d’espoir de retrouver une vie quasi normale, l’annonce du Premier ministre, Pravind Jugnauth, par rapport à la troisième phase de déconfinement prévue pour le 1er juillet prochain, vient réconforter de nombreux Mauriciens.
Après quatre mois d’une longue attente, les plages seront de nouveau accessibles pour la marche et la baignade, les salles de sport seront réouvertes, permettant ainsi les sports collectifs et individuels. De plus, les restaurants et Food Courts pourront opérer avec des clients consommant sur place, mais avec des mesures sanitaires de deux mètres de distance entre les tables et une bonne aération des lieux.
C’est avec enthousiasme que des Mauriciens ont exprimé leur joie d’accueillir ce déconfinement qui leur permettra de retrouver leurs activités préférées. D’ailleurs, c’est bien connu que profiter de la plage est l’un des passe-temps favoris et folkloriques des Mauriciens. De ce fait, l’annonce de la réouverture des plages en cette troisième phase de déconfinement, même si ce n’est que pour la marche et la baignade, a rendu heureux plus d’un. Les Mauriciens, en général, s’estiment tout simplement heureux d’avoir la possibilité de pouvoir à nouveau profiter du bon vent marin.
Après quatre mois d’interdiction d’accès à la plage, Esha Beeharry, 19 ans, habitant Pailles, est parmi ceux qui ne pouvaient plus contenir une envie pressante qu’elle qualifie de « vitamin-sea ». Pour cette passionnée de la nature, la mer est l’un des endroits où elle partage ses plus beaux souvenirs avec ses proches. « Avec ma famille, nous avions l’habitude de faire des excursions, tôt le matin à Trou-aux-biches. Nous buvions du thé chaud et profitions du lever du soleil. Ensuite, nous plongions dans l’eau froide. C’était la meilleure façon pour nous de commencer nos journées. Même avec mes amis, nous allions toujours à la plage et mangions des mines bouillies et des boulettes dans différents endroits. C’était un peu comme une tradition pour nous », se remémore-t-elle.
Ainsi, les journées à la plage avec ses proches sont déjà incluses dans sa liste de priorités. Avec la levée des restrictions sanitaires, le 1er juillet prochain, elle a hâte de passer une journée à la plage avec ses proches. Cette amoureuse de la nature adore nager et admirer la beauté que l’île Maurice a à offrir. « Les journées à la plage sont toujours des voyages spirituels pour moi. C’est aussi l’occasion de pratiquer des grounding exercises. Je crois vraiment qu’aller à la plage et regarder le coucher du soleil font partie de notre culture mauricienne. Donc, pendant les restrictions liées à la Covid-19, toutes ces merveilleuses journées à la plage ont été quelque chose que j’attendais avec impatience. Maintenant, avec la levée des restrictions qui prendront effet dès le 1er juillet, je ne pourrais être plus ravie de passer du temps avec mes amis et ma famille, et de réintégrer des jours à la plage dans ma routine », lâche Esha.
Par ailleurs, grâce à l’enthousiasme et à la bonne humeur contagieuse des fitness freaks, la morosité pourra désormais s’estomper dans les salles de sport et de gym. Aurélien Marie, 25 ans, habitant Albion, est un adepte du fitness et du culturisme. Il est parmi ceux qui sont motivés à bloc pour retrouver le plaisir de faire du sport encadré par des professionnels. « Aller à la gym et faire du sport font partie d’un mode de vie auquel beaucoup de Mauriciens prennent du plaisir. On a pu constater la vitalité du sport dans le quotidien des Mauriciens durant le confinement de l’an dernier, surtout lorsque les adeptes du fitness étaient en grogne de ne pas pouvoir s’entraîner correctement, dû à la fermeture des salles de sport et de gym. Personnellement, j’ai hâte de retrouver ma routine sportive, car je partais à la salle de sport au moins cinq à six fois la semaine. S’en passer pendant le confinement était difficile mentalement et physiquement pour moi. Mon objectif, c’est de retrouver le plaisir d’aller à la gym et de me remettre à jour afin de pouvoir reprendre mes entraînements », partage-t-il.
Idem pour Yannick Hyacinthe, 24 ans, de Beau-Bassin, qui se dit soulagé de savoir que les salles de sport rouvriront bientôt leurs portes pour accueillir les habitués. Il avoue que l’extension de la fermeture des salles commençait à se faire longue. Et que la motivation n’était pas toujours au rendez-vous lors des sessions de sport à la maison. « Je pousse un ‘ouf’ de soulagement à l’annonce de cette nouvelle, car il faut quand même avouer qu’à la maison, on n’est pas toujours motivé. Car l’ambiance est différente de celle d’une salle de sport. De plus, il y a un manque d’équipements appropriés pour s’entraîner. Ces trois derniers mois, à force d’être inactif, j’ai perdu pas mal de masse musculaire. Du coup, à la réouverture des salles, mon objectif sera d’abord de regagner le poids que j’ai perdu et ensuite me préparer pour l’été », explique Yannick.
Quant aux « Foodies », ils pourront à nouveau profiter des expériences gastronomiques complètes grâce à l’autorisation des restaurants d’opérer avec des clients consommant sur place, mais avec protocoles sanitaires respectés. Carleen Chan, 24 ans, de Port-Louis, exprime son contentement de pouvoir bientôt déguster un plat avec le service que proposent les restaurants sur place. « J’ai hâte de pouvoir m’asseoir dans un restaurant et goûter à un bon repas un peu plus gastronomique. Car, en deuxième phase de réouverture, les restaurants proposaient uniquement l’option livraison. Et mon choix se penchait plutôt vers le ‘Fast-Food’ ou des plats faciles à emporter », rappelle Carleen.
L’ouverture des restaurants sera l’occasion idéale pour se retrouver avec famille et amis, et partager un moment de convivialité, se réjouit Julie Lucette, 21 ans, de Pamplemousses. « Avec la réouverture des restaurants et des Food Courts, je suis très contente, car je pourrai partager un moment autour d’une assiette avec les membres de ma famille et mes amis dans un cadre autre que la maison. Chose qui était difficile avec la pandémie de Covid-19 et les restrictions imposées. Avec la troisième phase de réouverture, qui impose des mesures sanitaires de deux mètres de distance entre les tables et une bonne aération des lieux, cela se veut plus rassurant », conclut-elle, tout en laissant entendre son impatience d’accueillir le 1er juillet.
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