« Nous ne mettrons pas fin à notre grève de la faim tant qu’un accord en bonne et due forme ne sera pas signé ».
C’est ce qu’a confié Joyce, à RadioPlus, ce mardi 9 mars, l’une des trois receveuses d’une compagnie de transport en commun, en grève de la faim depuis le samedi 6 mars, dans l’enceinte de l’église Notre-Dame-de-Lourdes à Rose-Hill.
Une rencontre tripartite se tient ce mardi 9 mars, à Victoria House, à Port-Louis entre la direction, le syndicat et des officiers du ministère du Travail. « Nou pa pou abandone », a-t-elle affirmé.
Neena Ramdenee, secrétaire du Mouvement patriotique (MP) qui a rendu visite aux grévistes ce matin, se dit « préoccupée » par leur état de santé.
Pour rappel, l’une d’entre elles affirme avoir reçu sa lettre de démission lorsqu’elle aurait dénoncé des « actes d’harcèlements sexuels » commis sur son lieu de travail. Deux de ses collègues ont ainsi voulu la soutenir dans cette action.
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