
À Triolet, une mère a dénoncé son mari après qu’il lui aurait avoué avoir fait fumer de la drogue à leur fille de 17 ans. L’homme, retrouvé en possession de drogue synthétique, a été arrêté par la police.
ÀTriolet, une mère de famille a dénoncé son époux après avoir découvert qu’il aurait fait consommer de la drogue à leur fille de 17 ans.
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Les faits se sont déroulés dans la maison familiale de Sewraz Road, au 9e Mille, à Triolet, mardi 1er juillet 2025. En rentrant du travail, la femme de 42 ans découvre son mari, agent de sécurité de 43 ans, dans un état second. Ce dernier, qu’elle décrit comme un toxicomane notoire, lui aurait lancé, sans filtre : « Momem mo finn donn mo tifi fime Merkredi. » Une phrase qui l’a glacée sur place : leur fille unique, encore mineure, aurait été initiée à la drogue par son propre père.
Sous le choc, la mère s’est enfermée dans sa chambre, tentant de reprendre ses esprits. Mais quelques heures plus tard, vers 21 heures, elle surprend de nouveau son mari dans la cuisine, nerveux, un paquet de cigarettes en main. Redoutant qu’il s’agisse de drogue, elle alerte aussitôt la police.
Les forces de l’ordre interviennent rapidement. Une fouille est effectuée sur le quadragénaire, qui est trouvé en possession d’un petit paquet contenant un rouleau suspect. La substance est soupçonnée d’être de la drogue synthétique. Après analyse, il s’avère que la drogue saisie pèse 2,92 grammes. L’homme est arrêté sur place et placé en détention sous une accusation provisoire de possession de drogue dangereuse. Il doit comparaître prochainement en Cour.
Interrogée par les enquêteurs, la mère affirme que ce n’est pas la première fois que son époux introduit de la drogue dans le foyer, mais elle n’aurait jamais imaginé qu’il pourrait impliquer leur propre fille. « Mo finn bizin fer sa pou protez mo zanfan », a-t-elle confié aux autorités.
La jeune fille a depuis été prise en charge par les services sociaux. Une enquête parallèle a été ouverte afin d’évaluer son état de santé et de faire toute la lumière sur les faits allégués.
Si les soupçons sont confirmés, le père pourrait faire face à des accusations bien plus graves, notamment pour avoir fait consommer une substance interdite à un mineur – un crime sévèrement réprimé par la loi.

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