Les ressources de l’océan sont en danger. Un rapport du World Wide Fund (WWF), rendu public le mercredi 25 janvier, évalue les actifs de l’océan Indien occidental à USD 333,8 milliards. Cette région rapporte USD 20,8 milliards chaque année. En comparaison, le Produit intérieur brut de Maurice est de USD 12,6 milliards.
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Pour atteindre le montant de USD 333,8 milliards, les auteurs du rapport incluent les productions océaniques directes comme la pêche, mais aussi les services liés à l’océan Indien comme le tourisme et même ses bienfaits écologiques comme l’absorption du dioxyde de carbone. L’organisation internationale estime que les actifs de cette région de l’océan pourraient être plus importants avec une meilleure gestion.
Préservation
Le WWF met en garde contre une surexploitation des ressources océaniques qui pourrait entraîner un déclin de la qualité de vie de 60 millions d’habitants, dont les 1,3 million de Mauriciens. Le rapport du WWF a été rendu public le mercredi 25 janvier par la branche régionale de l’organisation de défense de la faune et de la flore. Il est souligné que le bien-être des 60 millions d’habitants qui vivent à moins de 100 kilomètres des côtes de l’océan Indien dépend de la préservation des actifs et des ressources océaniques.
Le WWF s’inquiète de la gestion des ressources par les États de l’océan Indien occidental. Pour l’organisation, les dirigeants ont deux choix : la poursuite de pratiques intensives ou le développement durable. En cas de statu quo ou de pratiques intensives, c’est la sécurité sociale et l’économie régionale qui en pâtiraient. La gestion durable des ressources océaniques sortira nombre d’individus de la pauvreté et assurera le développement économique des pays de la région.
Le Dr David Obura, l’auteur principal du rapport, estime qu’il est encore possible de sauver l’océan Indien occidental, même s’il y a des signes de l’impact du développement côtier. Pour relever le défi , le rapport du WWF fait une série de recommandations. Il s’agit d’assurer une gestion efficace des actifs océaniques, de garantir la durabilité de la pêche et de l’aquaculture, de diminuer l’empreinte du carbone des activités économiques, d’adopter une économie bleue durable, de planifier la gestion océanique intégrée, d’investir dans le capital social et de bâtir des partenariats axés sur le développement durable.
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