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Soodesh Callichurn, nouveau ministre du Commerce : «Rendre l’exercice d’Emergency Procurement plus transparent à l’avenir»

Soodesh Callichurn

Soodesh Callichurn, le nouveau ministre du Commerce, dit attendre les conclusions de l’enquête de l’Icac sur la State Trading Corporation. Entre-temps, en raison des failles notées, il estime qu’il faut des procédures mieux établies pour rendre l’Emergency Procurement plus transparent. 

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Comment s’est déroulée la réunion que vous avez eue avec le président du conseil d’administration  de la State Trading Corporation ce lundi 15 février ? 
Je tiens à faire ressortir que je ne me suis pas rendu à la State Trading Corporation. Cependant, j’ai eu une réunion avec le président du conseil d’administration de la STC, le Dr Ramchandra Bheenick, au ministère du Commerce. Cette réunion a permis de prendre connaissance des dossiers en suspens. 

La question d’achats de matériel de protection et de lutte contre la Covid-19 a-t-elle été abordée ? 
Comme je vous l’ai dit, c’était une réunion pour prendre connaissance des décisions en suspens qui doivent être prises par le biais du ministère. S’agissant des appels d’offres sur les achats de matériels en période de confinement, l’Independent Commission Against Corruption (Icac) mène déjà une enquête sur certains aspects de cette affaire. Je ne souhaite pas empiéter là-dessus. Laissons l’Icac faire son travail et  attendons les conclusions de son enquête. 

Il faut aussi savoir que la STC est un ‘statutory body’ avec son propre conseil d’administration et son directeur général. Cependant, le conseil d’administration de la STC diffère des autres institutions, car il y a des Permanent Secretaries de divers ministères qui y siègent parmi d’autres représentants dont le secrétaire financier. 

En cas d’irrégularités de la part des cadres de la STC, faut-il s’attendre à des sanctions ? 
Tout va dépendre de la conclusion de l’enquête. On ne sait pas si l’enquête déterminera s’il y a eu maldonne ou pas. S’il y a eu maldonne, l’Icac fera elle-même le nécessaire en entamant des poursuites.  

Vous avez déclaré avoir eu la « bénédiction » du Premier ministre pour « nettoyer et mettre de l’ordre » au sein de la STC. Comment comptez-vous y procéder  ? 
Le Premier ministre m’a confié ce ministère et ma tâche consiste à voir ce qui s’y passe. Concernant la STC, il a son propre conseil d’administration. Et toutes les décisions qui sont prises doivent avoir l’aval du Board. Pour les exercices d’appels d’offres, tout doit se faire conformément à la Central Procurement Act. 

Comment envisagez-vous de mettre de l’ordre dans le système d’allocation de contrats à la STC ? 
Il y  a déjà une loi en place sur les exercices d’appels d’offres. Il faut suivre les paramètres. 

Et qu’advient-il quand cette loi n’est pas respectée ? Ne faudrait-il pas des garde-fous supplémentaires ? 
C’est pour cela que le gouvernement est venu de l’avant avec l’E-procurement, qui est un « bullet proof  » qui s’assure qu’il n’y ait pas de maldonne dans les exercices d’appels d’offres. 

Pourtant, les allégations pleuvent sur la STC … 
Attendons les conclusions de l’enquête ! Normalement, il n’y a pas de problème avec les exercices d’appels d’offres de la STC. Chaque année, il y a des exercices d’appels d’offres sans qu’il n’y ait eu aucun souci. Le problème s’est posé avec l’Emergency Procurement. À l’avenir et vu qu’il y a eu certaines failles, il faudra faire des représentations pour perfectionner les procédures à adopter avec des directives bien définies. Ceci afin de rendre l’exercice plus transparent. 

Il est bon aussi de rappeler que la STC a signé un Anticorruption Policy avec l’Icac qui a d’ailleurs formé les officiers sur les pratiques frauduleuses. Il y a également un mécanisme en place pour rapporter tout cas en cas de doute. Les garde-fous existent déjà.

 

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