Il dit avoir effectué un « pèlerinage politique » pour comprendre comment il peut aider le pays. Raison pour laquelle, il n’a pas fait d’apparition publique ces sept derniers mois. L’ex-CEO de Mauritius Telecom (MT) affirme que pendant ces quelques mois « monn desann dan kat kwin lil ». Une expérience qu’il qualifie de « formidable ».
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« Mo’nn esey zwen maximum dimounn », dit-il.
Sherry Singh a réuni la presse ce jeudi 23 février, en début de soirée, pour le lancement de la plateforme socio-politique : One Moris. Sherry Singh estime que pour réussir, il faut être « uni ». One : c’est aussi le début de quelque chose de nouveau, dit-il.
Pour Sherry Singh, tout le monde peut aider. « On n’a pas besoin d’être nécessairement au sein du gouvernement pour pouvoir aider », a-t-il déclaré. « Ki nou reysi politikman ou pa, sosyalman mwa mo panse ki nou tou bizin donn enn koudme pou nou pei », estime l’ex-CEO de MT.
Sherry Singh avance que c’est une plateforme sociale. Et d’ajouter que si cette plateforme et sa vision attirent assez de patriotes qui veulent donner un coup de main pour changer le système, « toutswit li pou transform an enn parti politik », dit-il.
L’emblème de One Moris porte les couleurs de bleu, blanc et rouge
Il a aussi partagé l’identité de la plateforme. Sherry Singh dit avoir choisi les couleurs suivantes : bleu, blanc et rouge. Le bleu, dit-il, nous rappelle notre île, qui est plus connue pour la mer.
La plateforme, selon Sherry Singh, a pour mission de rassembler. Raison pour laquelle, il a aussi choisi les couleurs, blanc et rouge. Il dit n’avoir également pas voulu rater le mauve. « Nou pou servi enn version de mauve dan nou bann aplikasion segonder, zis parski nou panvi rat okenn dimounn dan Moris kinn form parti de listwar de Lil Moris », affirme-t-il.
Sa rencontre avec la population
Sherry Singh déclare qu’il n’avait pas pour ambition d’être « a lavan dan la senn publique ». Il évoque une « réflexion personnelle » pour décider de ce qu’il veut vraiment faire.
L’ex-CEO de MT ajoute qu’il a rencontré « la population ». L’un des facteurs qui affectent la population, c’est le coût de la vie. Il dit avoir réalisé que cela n’affecte pas uniquement une catégorie de personnes. « Ena boku fami zordi ki pa pe manz a zot fin », note-il. « Ce n’est pas possible en 2023 » affirme-t-il.
Il dit être étonné de voir que certaines familles contractent des emprunts, afin d’arrondir leur fin de mois.
Autre chose qu’il dit avoir notée : le problème d’eau. Selon lui, « problem delo, dapre mwa pou etre pozitif, li bizin ansam ek drin, nimero enn an term dinfrastriktir dan Moris ».
Pour Sherry Singh, il est impensable qu’en 2023, certaines familles, n’aient pas accès à l’eau. « Pa zis quelques jours, me de fwa quelques semaines », a-t-il noté.
Troisièmement, il concède qu’il n’aurait pas réalisé « l’ampleur de la drogue » à Maurice, s’il n’était pas descendu sur le terrain. « Mo’nn soke » confie-t-il. Le nombre de jeunes qui tombent dans ce fléau « ase panikan » et « effrayant ».
Sherry Singh dit avoir noté un feeling au sein de la population. Celui de la difficulté. « Difisil pou fer progre dan nou pei », constate l’ex-CEO de MT.
Sherry Singh parle également d’un sentiment de « frayeur ». Il affirme que certaines familles « kan zot pe diskit politik ou bann institisyon, zot bes lavwa dan zot prop lakaz ». Il parle d’une « frayeur profonde ». « […] zot per pou exprim zot an piblik, zot per pou ena enn lopinion tro for, zot per pou koste ek sertin chose, zot per pou met sertin kouler », a déclaré Sherry Singh.
La prochaine étape, selon Sherry Singh, est d’affiner sa vision. L’ex-CEO a aussi lancé un appel à ceux qui veulent se joindre à cette plateforme ainsi qu’à la diaspora mauricienne.
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