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Santé - Hausse des cas de Covid-19 : le sousvariant en passe d’être identifié

Le test rapide antigénique permet de détecter une contamination à la Covid-19.

Depuis ces dernières semaines, le nombre de cas positifs à la Covid-19 est en hausse. Cependant, il est difficile de dire si c’est le BA.5 qui prédomine, comme l’avaient révélé les résultats des séquençages en septembre 2022.

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Selon les chiffres communiqués par le ministère de la Santé le vendredi 4 novembre, 77 nouveaux cas positifs de Covid-19 ont été enregistrés. En comparaison aux 29 cas positifs relevés le 14 octobre (selon les résultats des tests PCR), le nombre ne cesse d’augmenter. Il en est de même pour le nombre d’admissions au New ENT Hospital. De 12 patients au 14 octobre, l’établissement en compte 31 au lundi 7 novembre.

Il reste à déterminer si cette hausse est due à la circulation du sous-variant BA.5 d’Omicron ou à d’autres sous-variants. Selon le dernier exercice de séquençage, dont les résultats ont été communiqués fin septembre, les sous-variants de l’Omicron BA.2 – 6 ; BA.4 -15 ; BA.5 – 99 ; BE.1/BF – 43 ; et BA.2.75 – 1 étaient présents à Maurice. « Il faut attendre les nouvelles analyses de séquençage pour savoir de quoi il en retourne », explique le Dr Soobaraj Sok Appadu, directeur du New ENT Hospital.

D’après les recherches effectuées, il y a plus de 300 sous-variants du coronavirus. La présence d’une dizaine d’entre eux, les uns plus contagieux que les autres, a été enregistrée à Maurice, indiquet-il.

Pour le médecin, il est impératif d’adopter les précautions nécessaires afin d’en éviter la propagation. « La Covid-19 est omniprésente. Il appartient à tout un chacun de prendre les mesures pour ne pas être infecté. Depuis le début de la pandémie, les autorités ont expliqué les gestes barrières à respecter et c’est à chacun de prendre ses responsabilités », dit-il.

Hausse inhabituelle des cas de grippe

4 476 cas d’infections respiratoires aiguës et de grippe ont été recensés du 31 octobre au 6 novembre. Ce qui représente une hausse en comparaison à la semaine antérieure où le nombre était de 4 292. Cette situation est inhabituelle à pareille époque, dit le Dr Fazil Khodabocus, médecin en santé publique au ministère de la Santé. « Ce nombre est supérieur aux années précédentes. » En cause, la période de transition hiver/été, le fort taux d’humidité et un climat qui favorise la circulation des virus. Il parle également d’une hausse des cas de gastro-entérite. Le nombre est passé de 799 au cours de la semaine du 24 au 30 octobre à 875 du 31 octobre au 6 novembre.

 

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