La révision des règlements de la Road Traffic Act vise à diminuer les infractions au Code la route, a fait comprendre le ministre du Transport terrestre Alan Ganoo.
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C’était lors de la présentation du Road Traffic (Amendment) Bill au Parlement le mardi 25 juin.
La Road Traffic Act est une législation complexe qui englobe diverses questions liées au transport, y compris, mais sans s’y limiter, l’immatriculation, la délivrance de permis et l’examen des véhicules, ainsi que les questions de sécurité routière. Les règlements ne peuvent rester statiques, a fait ressortir le ministre du Transport Alan Ganoo, lors de la deuxième lecture du Road Traffic (Amendment) Bill. Ainsi, la révision d’une trentaine de règlements, sur les 204, visent à inciter les usagers de la route à se montrer plus responsables, a-t-il soutenu. « L’attitude et le comportement sont deux choses très difficiles à changer auprès des adultes.
On n’a d’autres choix que de rendre nos lois plus sévères, d’augmenter les pénalités tout en faisant de la conscientisation soutenue, ainsi que d’améliorer nos infrastructures afin d’éviter mort d’homme en cas d’accident », a souligné le ministre Ganoo.
Faisant un état des lieux de la situation, il a expliqué que le parc automobile de Maurice connaît une hausse de 4 % chaque année. À avril 2024, il y avait 686 704 véhicules immatriculés. La possession d’un véhicule n’est plus un luxe mais un moyen de mobilité, ce qui fait que le nombre devrait augmenter, estime le ministre du Transport terrestre. Dans cette optique, il était important de combler certaines lacunes de la législation afin d’assurer une meilleure sécurité routière, a-t-il ajouté.
Le ministre Ganoo a ainsi mentionné certains amendements qui seront apportés dans le projet de loi. Parmi il y a les règlements sur la conduite d’un véhicule en étant sous l’influence d’une drogue ou d’une substance intoxicante. La loi, modifiée en 2019, est entrée en vigueur en juin 2022. Depuis cette date à décembre de la même année, 165 infractions ont été enregistrées. Le nombre a été de 892 en 2023 et de janvier à février de cette année, 219 cas ont été recensés, a fait ressortir le ministre Ganoo.
Poursuivant sur l’autopsie de la situation sur nos routes, il a ajouté qu’au cours de l’année 2023, quelque 263 348 contraventions pour les infractions au Code de la route ont été établies. De janvier à la fin du mois de mai de cette année, 125 955 contraventions de ce type ont déjà été émises. Et dans le cadre du système d’infractions routières cumulées, 30 automobilistes ont vu l’annulation de leur permis de conduire en 2022. Pour 2023, le nombre a été de 31 et de janvier au 17 juin 2024, 13 automobilistes ont été disqualifiés pour pouvoir prendre le volant. Pour le ministre du Transport, ces révisions visent à avoir un effet plus dissuasif sur les usagers de la route.
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