Live News

Retraité dépouillé de Rs 750 000 : un couple d’escrocs écope de travaux communautaires

Le couple avait plaidé coupable en Cour intermédiaire.

Un homme de 34 ans et son épouse de 27 ans ont escroqué un homme de 67 ans de la somme de Rs 750 000. Les accusés, initialement condamnés à douze mois de prison, ont bénéficié d’une réduction de peine. Le 8 juin 2022, la Cour intermédiaire leur a infligé à chacun 180 heures de travaux communautaires. 

Publicité

Ils avaient fait croire à un homme de 67 ans qu’en invoquant des esprits, il récupérerait sa femme dont il était séparé depuis trois ans. Cette ruse avait permis à cet homme de 34 ans et à son épouse de 27 ans d’escroquer le retraité à hauteur de Rs 750 000. Les délits ont été commis entre février et août 2018 à Plaine-Verte. 

Le couple, qui habite Port-Louis, avait initialement été condamné à douze mois de prison. La magistrate Sophie Chui-Gunness avait toutefois suspendu leurs condamnations respectives, ordonnant qu’une enquête sociale soit menée sur eux afin d’établir s’ils étaient éligibles à des travaux communautaires. 

Le 8 juin 2022, la Cour intermédiaire a pris connaissance des rapports sociaux qui leur étaient favorables. Elle a ainsi commué leur peine de douze mois de prison en 180 heures de travaux d’intérêt général. Les accusés devront se présenter de nouveau devant cette instance judiciaire le 22 novembre 2022. 

Le trentenaire était poursuivi pour escroquerie, alors que la jeune femme faisait l’objet d’une accusation de complicité. Les délits ont été commis durant la période de février à août 2018 à Plaine-Verte. Le sexagénaire avait épousé une Pakistanaise qui, après trois ans de mariage, l’avait quitté, le laissant seul avec leur fils. 

Le retraité, qui aimait sa femme, voulait la récupérer. Il avait alors confié ses déboires à un ami qui lui avait promis de l’aider. Le sexagénaire avait alors fini par faire la connaissance de l’accusée. Cette dernière lui avait fait croire qu’elle avait déjà participé à un rituel mené par son époux qui invoquait des esprits et qu’il pourrait donc l’aider à communiquer avec son épouse dont il s’était séparé. 

Or, tout ceci n’était qu’une mise en scène dans le but d’arnaquer le sexagénaire. Une fois le piège refermé sur lui, il avait, en plusieurs occasions, remis des sommes d’argent au couple pour un montant total de Rs 750 000. 

Ce n’est que bien plus tard qu’il avait appris qu’il s’était fait escroquer. Il avait alors porté plainte contre mari et femme, ce qui avait abouti à leur arrestation. 

Facteur aggravant

Durant leur procès, le couple a plaidé coupable. Ils ont tous deux présenté des excuses à la cour. La femme a soutenu qu’elle avait deux enfants à charge et qu’elle ne travaillait pas. 

Dans sa décision, la magistrate dit avoir tenu compte des circonstances de l’affaire, du fait que la somme concernée n’a pas pu être récupérée au cours de l’enquête policière et du fait que les accusés ont plaidé coupables. Elle a aussi noté leurs aveux dans leurs déclarations respectives et qu’ils ont coopéré avec la police. 

La magistrate a aussi pris en considération le fait que la jeune femme avait un casier judiciaire vierge. En revanche, elle ne peut occulter que les accusés s’en sont pris à une victime innocente après avoir été mis au courant de ses problèmes personnels. Ce qui constitue un facteur aggravant. La cour a conclu qu’un sursis était approprié.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !