Après les résultats du recomptage partiel au n°19, Stanley–Rose-Hill, mardi 1er février dernier, et les anomalies relevées, une nouvelle contestation légale serait toujours d’actualité. C’est ce qu’indique le panel d’avocats de la candidate battue du MMM, Jenny Adebiro.
Trois options sont actuellement à l’étude pour une possible contestation.
La première : une demande de révision judiciaire. Jenny Adebiro a un délai de trois mois pour ce faire.
Deuxième possibilité : notifier les juges d’un « contempt of court » avec, en prélude, le nombre de bulletins dépouillés. Selon le jugement de la Cour suprême, 28 169 bulletins devaient être dépouillés. Or seuls 28 096 bulletins l’ont été.
La troisième option : déposer une nouvelle pétition électorale au n°19. Évidemment, hors délai de 21 jours.
Dans le milieu légal, cette option est plausible et serait exceptionnelle, au vu des anomalies dans la différence dans le nombre total de bulletins ; les deux bulletins qui ne portent pas le sceau de la commission électorale ; ou encore un bulletin de vote du n°1 retrouvé parmi ceux du n°19. S’appuyant sur ces anomalies, le camp de Jenny Adebiro songe à une annulation pure et simple des élections au n°19 par la Cour suprême.
Pour l’heure, toutefois, aucune décision n’a été prise au sein du MMM. Des consultations sont en cours avec d’autres partis de l’opposition. Une décision finale est attendue incessamment.
Le 1er février dernier, l’élection d’Ivan Collendavelloo a été confirmée à l’issue de l’exercice de recomptage accordé par la Cour suprême à la suite d’une pétition de Jenny Adebiro. Le leader du Muvman Liberater avait obtenu 92 voix de plus que Jenny Adebiro en 2019 ; cette fois, l’écart a été réduit à 80 voix.
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