Prix des carburants : le PPC se réunira au plus tard le 13 janvier

• Rajiv Servansingh, de la STC : « Soulagé que Nishal Joyram ait décidé d’arrêter sa grève »

Rajiv Servansingh, General Manager de la State Trading Corporation (STC), se dit « soulagé » que Nishal Joyram ait mis fin à sa grève de la faim. Cependant, tout semble indiquer que les autorités camperont sur leurs positions concernant les prix des carburants. Du moins jusqu’à la mi-janvier 2023. 

Nishal Joyram a décidé de mettre fin à sa grève de la faim après 22 jours. Cela, en raison de son état de santé. Il a été transporté d’urgence à la City Clinic mardi. Le General Manager de la STC ne cache pas son soulagement après cette annonce. « Cela me soulage sur le plan humain qu’il ait décidé d’arrêter », souligne-t-il.

Joint au téléphone, le mercredi 7 décembre, Rajiv Servansingh tient préciser qu’il a partagé l’inquiétude des Mauriciens au sujet de l’état de santé de Nishal Joyram. Commentant la démarche de l’ex-gréviste, Rajiv Servansingh dira : « Il était peut-être sincère dans sa démarche, mais il était mal informé. » 

Interrogé sur une éventuelle baisse des prix des carburants, le General manager de la STC fait ressortir que la baisse des prix à l’échelle internationale aidera l’organisme à récupérer de l’argent afin d’amortir les déficits encourus ces derniers temps. « Le Petroleum Pricing Committee (PPC) se réunira au plus tard le 13 janvier 2023 et analysera les chiffres », annonce-t-il.

Joyram : « I am not a beggar »  

De son côté, dans une déclaration à la presse à sa sortie de la City Clinic hier, Nishal Joyram fait savoir que son combat pour faire baisser les prix des carburants continue. « I am not a beggar. Ce n’est pas la demande d’un citoyen, mais de la population », déclare-t-il. 

L’ex-gréviste ajoute qu’il faut faire appel au bon sens du gouvernement qui doit trouver une solution pour soulager la population. « Fodre pa ki gouvernman vinn enn sa serpan ki anroul li otour enn lasi. Li pou kontign bles li ek koup li. Lasi-la, se popilasion sa. Mwa mo zis enn linstriman zordi », lance-t-il. D’ailleurs, commentant le soutien qu’il a reçu lors de ces 22 derniers jours, Nishal Joyram avance que les nombreuses visites qu’il a reçues démontrent que « la population est en train de souffrir ». 

Quelle forme prendra son combat ? À cette question, Nishal Joyram fait part de son intention d’entreprendre une série d’initiatives à partir de la semaine prochaine. Il n’en dira toutefois pas plus.